Tu fais quoi la? } Vaneliya.

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Tu fais quoi la? } Vaneliya. Jessica24uk1

Rachel Andrews & Vaneliya J. Caleeghan

Je suis enfermée dans mon bungalow depuis plusieurs heures sans avoir bougé d'un poil. Je suis couchée dans mon lit et je regarde le lit qui se retrouve au-dessus du mien. J'écoute de la musique puisque je ne suis pas capable de dormir. Je regarde par moment dehors pour voir si à une autre personne toujours réveillée mais je n'ai pas encore vue personne. Normal à cette heure-ci mais j'espère toujours.

Il est une heure du matin lorsque je sors du bungalow en pyjama. J'ai mis mes converses et j'ai enfilé une veste en laine parce qu'il a un petit vent frisquet. Je regarde autour de moi puis je commence à avancer. Je vais devant le self. J'aurais bien mangé un petit quelques choses mais il est fermé. Je me dirige alors vers la salle polyvalente puis je découvre que la porte est ouverte. J'entre et ouvre la lumière. La salle est vide mais bien illuminée.

Je retourne à mon bungalow afin de prendre la radio que j'ai amenée et je retourne à la salle. La lumière que j'avais laissée ouverte est toujours ouverte mais je vois une personne à l'intérieur. Je regarde de la fenêtre de la porte et il y a bien une personne qui est dos à moi. J'entre puis dépose ma radio près d'une prise où je pourrais la brancher. Une fois fait, je la mets sur ON puis la musique retentit très fort dans la salle. J'appuie sur OFF très rapidement et me retourne vers la personne qui s'était retournée face à moi.

Rachel ▬ Coucou, dis-je gênée.

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Je suis dans mon bungalow, allongée sur le lit qui m'a été attribué. Je n'ai toujours pas adressé la parole à mes "colocataires", et j'avoue que je n'ai pas très envie de le faire. On va devoir se supporter pendant un bon moment, et je préfère ne pas partir sur de mauvaises bases. C'est sur que si je ne leur parle pas, on n'aurait carrément aucune base. BREF ! Je n'arrive pas à dormir, je suis perturbée. Dès que je ferme les yeux, je ne peux m'empêcher de voir des images de périodes plutôt négatives de ma vie. La mort de mon père biologique, ou bien celle de ma mère. Dès que je commence une nuit comme cela, je sais que je ne dormirais pas. Il faut donc que je m'occupe.

Je me lève discrètement, et c'est toujours sans faire de bruit que je mets les premières chaussures que je trouve. Ce sont des ballerines, et je vais avoir froid, c'est pour cela que je mets des chaussettes avec. Moche, mais chaud. J'enfile ensuite une veste, parce qu'il fait vraiment froid.
Ensuite, je ne sais pas trop où me rendre, je ne connais pas tellement le camp. Par chance, je finis par me retrouver devant une salle polyvalente et j'ai entendu dire qu'on pouvait y aller n'importe quand. J'entre et il n'y a personne. Je tourne sur moi-même, admirant la beauté de ce lieu. Il y a une petite estrade et c'est tout ce qui m'intéresse, étant passionée par le théâtre. Je monte dessus et m'asseois en tailleur dans un coin. D'où je suis, je ne vois personne, et réciproquement : personne ne peut me voir.

Quelques longues minutes plus tard, je change de place. Je préfère me mettre au milieu de la "scène", mais toujours dos au reste de la salle. D'un coup, je sursaute. Quelqu'un venait d'entrer et mettre la musique à un niveau sonore très élevé. Je me retourne vivement pour voir qui a fait ça. C'est une jeune femme d'environ mon âge, blonde, plutôt jolie et qui paraît gênée. Bizarrement, je ne le suis pas. Je suis légèrement énervée, parce que oui, j'ai eu peur.

- Salut,

répondis-je, plutôt froide.

C'était dans mon tempérament. J'étais souvent froide, et les gens pouvaient mal le prendre, mais tanpis. Je n'ajoutais rien, parce que je ne savais pas quoi dire. Malgré ça, je continuais à fixer cette jeune femme, et ça la rendait mal à l'aise, je le voyais bien. Mais, j'en prenais un malin plaisir.

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Bref description de la demoiselle qui se trouvait sur la mini-scène. Elle est brune aux yeux bleu. Elle parait de la même grandeur que moi de loin. Je la regarde de la tête au pied puis je découvris qu'elle portait des bas avec ses ballerines. C'est une Horreur de voir ca! Je fixe ses pieds avec dégout durant quelques secondes avant de monter mon regard vers son visage. Elle me fixait tout comme elle me fixait. Je soutenais son regard méchant. Au bout de quelques minutes, je baisse les yeux, mal à l'aise.

Je m'avance vers elle mais je resta à côté de la scène. Elle continuait de me regarder avec un sourire. Je n'osai pas la regarder dans les yeux. Je regarde donc la scène puis j'arrive à ses pieds.

Rachel ▬ Non mais quel horreur de mettre des bas avec des ballerines!

criai-je à la demoiselle.

Je n'y avais pas trop réfléchis à ce que je venais de dire. Je la regarde donc en avec un sourire timide. Je lui souffla un petit désolé. Je m'étais emportée mais je devais le dire. Je la regardais toujours et elle avait perdu son sourire.

Rachel ▬ Je suis sincèrement désolée mais c'est la pure vérité.

Je lui souris puis je monte sur scène. Je fis le tour de la scène tout en regardant ce qu'il avait derrière les rideaux. Tout cela paraissait très grand. Je n'ai jamais été dans les ''backstage'' d'une scène mais j'y avais toujours rêvée d'y aller. Bref, je ne pouvais pas y aller en laissant la demoiselle seule sur scène, même si elle n'avait pas l'air de trop m'apprécier. Je me retourne vers elle et elle me regardait. Elle devait surement se demander ce que je faisais. Je lui adresse un sourire de nouveau et je m'avance vers elle et lui tendit la main.

Rachel ▬ Je suis Rachel et tu es?

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Rachel ▬ Non, mais quelle horreur de mettre des bas avec des ballerines!

Alors là, j'hallucine ! J'étais tranquillement assise dans cette salle qui, je l'avoue, n'est pas interdite au public, et cette fille arrive de je-ne-sais-où, et me fait peur. Elle savait que j'étais là pourtant, c'en ai une certitude. Bref, le fait qu'elle m'ait fait peur ne me dérange pas tant que ça, mais qu'elle me critique ouvertement me dérange énormément. Je fais exactement la même chose, mais même, c'est pas pareil. Je ne la connait pas, et je ne vois pas de quel droit elle critique le fait que je mettes des chaussettes avec des ballerines. Ca le regarde ? J'crois pas, non.

Rachel ▬ Je suis sincèrement désolée mais c'est la pure vérité.

Sincèrement désolée ? J'y crois pas. C'est juste que ke l'ai intimidée avec mon regard. J'avoue que depuis que je l'ai vu dans cette pièce il y a de ça quelques instants, je ne l'ai pas lâchée du regard. Ca m'avait énervée -mais pas dérangée- qu'elle me fasse peur, mais sa remarque sur mes ballerines, elle n'était pas passée du tout. J'suis pas là pour qu'on me juge, mais je peux m'y mettre aussi, et dans cas-là, je ne risque pas de rester gentille, au contraire. Elle me lanca un sourire, auquel je ne répondis pas, bien entendu. Elle monta sur la scène et tourna sur elle-même. Elle semblait observer tout ce qu'il se passait autour d'elle, comme si elle n'était jamais rentrée en coulisses, ce qui apparaît est vrai. Je ne la lâchais toujours pas du regard, et elle a dû le sentir car elle se retourna encore vers moi, tout en se présentant. Elle me tendait la main aussi, mais ce n'est qu'un détail. Pour la première fois depuis tout à l'heure, je la lachais du regard. Mais, simplement qu'en fait, je m'asseyais en taileur sur le sol, en ignorant sa main tendue.

- Je suis Vanéliya. J'peux te dire un petit quelque chose ? Bien sur que oui, je peux.

Bien sur, c'était une question rhétorique. J'enchaînais casi-automatiquement, toujours sans la regarder.

- J'ai mis des chaussettes avec des ballerines, certes, mais je n'attend aucun commentaire de ta part, que ce soit la vérité ou non, c'est clair ? On ne se connait pas, ne me juge pas, point.

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J'avais tendue ma main vers la demoiselle. J'aurais cru qu'elle m'aurait serrer la main comme tout autre personne normal lorsqu'il se rencontre mais elle s'assit par terre. Oui, j'avais critiqué ce qu'elle portait aux pieds mais elle pouvait très bien me serrer la main quand même. Je crois qu'elle l'a mal prise puisqu'elle m'ignora quasiment mais elle me répondait quand même. Elle me dit qu'elle s'appelait Vanéliya. Elle me demanda si elle pouvait ajouter quelques choses mais elle se répondit à elle-même. J'eus à peine le temps de lui faire signe qu'elle pouvait dire ce qu'elle voulait qu'elle le dit.

Je la regardait toujours. Elle l'avait prit mal et elle n'aimait pas ca lorsqu'une inconnue critiquait ce qu'elle portait. L'inconnue dans se cas là c'était moi. J'avais légèrement ouvert la bouche, prête à répondre quelques choses, mais aucun mot ne voulait sortir. Je lui répondit en bégayant.

▬ Je su-suis désolée. Je voulais-ais pas to-t'offenser.

Oui, je me sentais nulle de l'avoir critiquer sans la connaitre. J'avais voulue la connaitre mais juste en découvrant ces pieds, j'avais voulu dire ce que j'en pensait. J'étais aussi intimider par ces yeux, je voulais plus les voir comme elle me regardait. Peut-être c'était son regard naturel mais j'aimais pas voir ses yeux perçants. Je me mis donc dos à elle puis je m'assis sur le bord de la scène, je fis balancer mes pieds qui touchaient à peine le sol, puis je lui demanda.

▬ Ton regard est-il toujours comme ca? Ou c'est toi qui fait exprès?

Question que je regretta toute de suite. Elle savait que j'avais peur de son regard. Je l'avais même confirmer à voix haute. Je regardais mes pieds se balancer pour être sur de ne pas voir son regard se retourner.

Invité

Je venais de rembarre bien comme il le faut cette dîte Rachel. Elle m'avait jugée et ça ne m'avait plu en aucun cas. Je me répète, je le sais, mais je déteste que l'on me juge. Je le fais de mon côté, mais ce n'est pas une raison. Moi, j'ai le droit, les autres non. Injuste ? Ouais, et alors ?
J'avais sûrement été sèche et froide, parce qu'elle a eu comme un beug. Je m'en fou, ce qu'elle m'a dit ne m'a pas plu, et je ne suis pas une hypocrite. Elle bégaye et elle a l'air vraiment gênée. J'ai peut-être été plus sèche qu'il n'y paraît. Tanpis.

Je ne répondis rien à cette remarque. A quoi bon ? Qu'elle s'excuse ou pas, ça ne change rien. D'ailleurs, je n'attendais pas d'excuse, je voulais simplement la prévenir de ne pas recommencer, mais ça a marché plus que prévu. Parfait.

Je décidais de m'approcher du bord de la scène, parce que j'étais un peu mal assise. En fait, j'étais en tailleur, donc mes ballerines étaient placées sous mes cuisses, ça fait légèrement mal à la longue. Je remarquais en même temps que Rachel m'avait tourné le dos, pour je ne sais quelle raison, et je m'en contre-fichais. Je m'asseyais donc non loin d'elle, et elle releva la tête, pour me regarder. Elle me fixais, et je n'en savais pas la raison, mais je soutenais son regard. Je ne suis pas du genre à baisser le regard, même si je ne sais pas pourquoi je regarde la-dîte personne.

- Ton regard est-il toujours comme ca? Ou c'est toi qui fait exprès?

Désolée, chérie, j'ai jamais eu l'occasion d'observer mon regard. Non, elle est sérieuse ? Pourquoi est-ce que je m'amuserais à changer mon regard et tout ? Puis, je la regarde comment ? Pas mal, en tout cas. Je n'ai aucune raison. Mais... Attendez ! Elle a peur de moi ?! Oh my God, c'est la première fois que ça m'arrive ! C'est marrant, quand même ! J'me sens fière là, d'un coup. Je n'ai même pas voulu lui faire peur, et je l'ai fait quand même. Je m'aime. Bref, je vais lui répondre, parce que je vais paraître bizarre cette fois-ci.

- Je ne te regarde pas spécialement mal, si c'est de ça que tu as peur. D'ailleurs, je ne vois pas de quoi tu as peur. Mon regard est toujours comme ça... je crois. Euh... Rassures-moi... J'te fais pas vraiment peur ? Tu m'fais une blague -pas drôle- ou je n'sais quoi ? Parce que j'suis pas méchante, au fond, même si j'suis pas spécialement gentille non plus.