C'était un jour comme les autres, il faisait plutôt froid, c'est pour cela que j'étais habillée assez chaudement. Un slim noir, un t-shirt imprimé, mes escarpins noirs favoris et un énorme pull chaud. Je n'avais pas froid, mais c'était particulièrement pour masquer mes bleus et toutes les autres blessures causés par mes saloperies de parents. Il devait être onze heures, onze heures et demi. J'étais dehors depuis une demi heure et me promenai à travers le camp.

Je m'étais impressionnée en me levant à neuf heures alors que d'ordinaire j'étais une vraie marmotte ! Jusque là, je marchais tranquillement. Seulement, je ne vis pas qu'il restait un peu de gel sur le sol. Ce n'était pas encore l'hiver mais l'eau avait quand même eut le temps de se glacée pendant la nuit. Ni une, ni deux, je me retrouva par terre ! Saloperie de temps, saloperie de gel et saloperie de chaussure. J'étais tombé "par devant", retombant ainsi sur mes genoux qui me faisait déjà souffrir avant cette petite chute.

Je me releva, mais je sentit une douleur au niveau de mes bras et de ma cheville. Génial ! En plus d'avoir mal déjà partout, je m'étais foulé la cheville ! Heureusement, l'infirmerie n'était pas bien loin. J'y alla alors et attendit que quelqu'un arrive. Un infirmière pointa le bout de son nez après cinq minutes. Elle me fit asseoir sur l'un de ses "lit" de consultation avant de repartir je ne sais où. Personnellement je n'en avais rien à faire ! Elle pouvait faire ce qu'elle souhaitait de sa vie mais me laissé en plan.. Merci !

C’est en entendant sa voix que je me levais, me douchais, déjeunais et tant d’autres choses encore. C’était elle qui me poursuivais et partager mon bungalow avec cette Calleigh n’arrangeait rien, elle lui ressemblait tellement que j’avais parfois une envie folle de l’embrasser ou même de la prendre dans mes bras. Malgré cela, je savais que ce n’était pas elle.
Je m’habillais d’un jeans avec un t-shirt des Beatles. J’enfilais une veste avant de sortir et regarder les gens, jusqu’à ce j’aperçoive une très bonne amie se vautrer gloirement sur le sol et partir à l’infirmerie. Je n’eu même pas l’occasion de l’aider.

Je me dirigeais alors vers l’infirmerie et me postais sur le mur d’en face, l’admirant, lorsque Brianna remarqua enfin ma présence, je m’avançais et entrais dans la salle avant de me poster devant elle, l’attirer vers mon en enroulant ses jambes autour de ma taille. C’était si compliqué entre elle et moi, mais j’aimais beaucoup cet affection qu’elle faisait preuve à mon égard. Je l’embrassais sans remords ni regrets, après tout, nous étions tous les deux d’accord sur notre relation.

[Désolé poste pourris]

J'étais toujours installé sur ce lit, plutôt moelleux je devais l'avouer. Ça n'était pas pour ça qu'il fallait me laisser comme ça alors que je souffrais physiquement. Soudain, je vis un être qui ne m'étais pas inconnu et surtout qui ne m'étais pas indifférent ! Travis McGonaghan. Le garçon, surement, le plus beau de la planète. Et à mon plus grand bonheur, j'eus la superbe impression qu'il était dans cet endroit pour moi ! Peut-être m'avais-t-il vu me vautrer royalement ? Peu importe puisqu'il était en train de se rapprocher de moi ! Il attira mon corps contre le sien et me fis mettre mes jambes autour de sa taille. Travis m'embrassa comme il savait si bien le faire tandis que moi, je posais mes mains sur son torse.

A présent, je priais pour que l'infirmière n'arrive pas ! Je n'avais plus du tout mal, mais ça on s'en aurait douté quand on a un garçon comme le beau Travis en face de soit on ne veut pas être dérangé, même pas pour une douleur. Lorsque nos lèvres se décollèrent, je lui fis un joli sourire. Il n'y avait qu'à lui que je faisais ce genre de sourire, c'était le seul qui arrivait à se frayer un chemin sous ma carapace. Enfin, je n'étais pas super gentille avec lui mais je n'étais pas une garce pour autant ! Je m'approcha de son oreille et lui chuchota;

- Salut beau brun.

Une voix charmeuse était sortie de ma bouche. Il n'eut pas le temps de répliquer que mes lèvres étaient à nouveaux collées aux siennes. Ce qui n'était pas pour me déplaire..

Je sentais à son baiser qu’elle n’avait aucune envie que nos lèvres ne se séparent et je n’en avais également pas envie. Lorsqu’elle prit la parole, elle vint juste me saluer à mon oreille d’une manière que j’appréciais plutôt bien d’ailleurs. Je caressais ses hanches avant qu’elle ne plaque à nouveau ses lèvres contre ma bouche et que je prolonge le baiser en entrouvrant la bouche pour laisser passer sa langue assez coquine. Mon sourire ne pu que lui faire passer un message pour la saluer, ce qui était bien avec elle, c’est qu’elle savait très bien que je ne parlais pas beaucoup et Brianna en profitait au maximum.

Je la regardais en souriant avant de caresser ses cuisses et l’embrasser une nouvelle fois. J’aimais beaucoup jouer avec elle, même si de temps en temps, j’en avais marre d’être pris pour un objet. Je la regardais une nouvelle fois en m’approchant d’elle, plaçant mes mains dans son dos tout en lui mordillant le lobe de l’oreille

- Salut déesse…

Je sentis un long frisson me traverser l'échine, lorsque Travis me caressa la cuisse. Il me faisait toujours cet effet là, à chaque fois qu'il déposait ses mains sur moi, cette sensation m'envahissait ! Après ça, il m'embrassa à nouveaux en glissant sa langue dans ma bouche. J'adorais ce genre de moment qu'on avait entre nous ! Nous n'étions pas ensemble et c'était surtout ça qui rendait notre relation plus passionnelle ! Bien que Travis n'approuvait pas tout le temps et qu'il m'avait souvent demander d'arrêter cette relation. Mais je savais comment faire pour qu'il craque, il ne savait donc rien me refuser !

Il s'approcha de mon oreille à son tour, mordilla mon lobe d'oreille et passa ses mains dans mon dos. Le problème, c'est que lui aussi savait comment me faire craquer ! Il me chuchota alors un salut plutôt flatteur qui me fit automatiquement sourire. Je m'écarta alors de lui d'un tout petit écart. Mais la seconde qui suivit, mes lèvres étaient collées une nouvelle fois aux siennes. On aurait pu croire qu'on était un petit couple, mais c'était tout le contraire. Les relations sérieuses, vraiment peu pour moi ! Et pour Travis ça devait être la même chose, enfin j'espérais surtout, parce qu'avec moi il n'aurait rien d'autre qu'une amitié améliorée.. Pour l'instant ! Bref, j'étais toujours assise sur ce lit, Travis devant moi. Je passa mes mains dans son dos et les mis sous son t-shirt. Je lui souriais, puis lui demandais;

- Alors.. Qu'est ce que tu viens faire ici ? Tu t'es fais mal ?

Je lui souris puis ajouta;

- Je peux te soigner si tu veux ?

Je ris un instant, l'attira encore plus contre moi. Je lui caressa doucement son dos, puis lui fis un petit clin d'œil qui voulait tout dire..

Je savais que je lui faisais de l’effet dû au frisson qu’elle ressentit le long de son échine alors que je lui caressai la cuisse,. J’avais un air victorieux sur le visage, presque fier de moi et de mon geste. Elle avait toujours des frissons lorsque je la touchais ainsi, lorsque je posais mes mains sur elle, Brianna frissonnait, ce qui m’arrangeait, car il était difficile de faire de l’effet à une fille telle que Brianna O’Connell. Une fois de plus, lorsque je l’embrassai, elle fut satisfaite, elle aimait tout ce que je lui faisais, ces moments uniques entre nous. Le fait que nous ne fûmes pas officiellement ensemble rendait notre relation plus exaltante, même s’il m’arrivait à penser à Leavesden, la compagnie de Brianna ne me déplaisait pas le moins du monde, elle arrivait tout de même à faire de moi ce qu’elle désirait, ce qui me rendait fou. Je n’arrivais donc jamais à refuser quoi que ce soit lorsqu’elle me le demandait, par la même occasion, elle faisait battre en moins tant de choses et allumait les feux qui s’étaient éteint il y a si longtemps de cela.

Entre nous c’était vraiment le chat et la souris, et autant elle savait me faire craquer, autant c’était réciproque et je m’y prenais de toutes les manières afin qu’elle tombe dans mes bras. Je prenais un malin plaisir à la rendre folle, tout comme elle le faisait avec moi. Elle sourit lorsque je la saluai, son sourire, il était unique, elle était la seul à savoir faire un sourire tel que celui que je voyais présentement. Brianna s’était écartée de moins d’à peine quelques centimètres pour plaquer à nouveau ses lèvres contre les miennes, nous aurions pu dire que nous étions un petit couple adorables et tendres mais c’était tout le contraire, on n’avait pas peur de dire qu’on était un plan cul l’un pour l’autre, que les relations sérieuse n’était pas pour nous. Je ne savais pas la raison qui la poussais à ce qu’elle ne souhaite pas de relation sérieuse, mais je pouvais dire à mon sujet que m’engager dans une relation sérieuse était souvent suivit de catastrophe, je n’avais pas envie de souffrir une nouvelle fois et prendre le corps inerte de ma petite amie dans mes bras. Ses souvenirs me hantaient jour après jour et une relation sérieuse n’était définitivement plus pour moi.

J’étais toujours devant elle, ses jambes toujours autour de ma taille, ses mains étaient à présent sous mon t-shirt et caressaient ma peau légèrement brûlante. Son sourire coquin voulait tout dire, elle allait jouer le rôle d’infirmière quelques temps afin de soigner son malade préféré. Je ne pu que sourire lorsqu’elle me demanda la raison pour laquelle j’étais venu ici. Je n’allais pas lui dire que je l’avais vu se vautrer royalement dehors et que je l’avais suivi. Je ne pu que répondre à son sourire coquin

- Oui mademoiselle, très mal même.

Je lui embrassais le cou tout en lui mordillant la peau alors qu’elle caressait mon dos en proposant de me soigner. Je vis à son clin d’œil qu’elle pensait à la même chose que moi. Je me décalais légèrement d’elle avant de sourire d’une manière très coquine et lui caresser les cuisses, très sensuellement

- Ce serait de grande aide mademoiselle O’Connell.

Je ne pu que lui sourire une fois de plus coquinement. Je l’embrassai à nouveau, mordillant sa lèvre inférieure. J’adore jouer avec elle, et notre jeu, n’étais pas répertorié dans les jeux de société.

J'avais chaud. Cette chaleur montait de plus en plus. Travis en avait conscience et continuait à jouer avec moi, comme moi je jouais avec lui. Ce qui était bien avec ce garçon, c'est qu'il ne posait pratiquement jamais de questions, enfin jamais de question sur mon passé ! Nous avions couché ensemble un bon nombre de fois, il avait donc vu toutes les bleus, les cicatrices, et tout ce qu'il en suit. Et pour le moment, il ne m'avait toujours rien demander sur cela. Surement le meilleure chose dans notre relation. On ne parlait pas ! Je le sentais de temps à autre, complètement ailleurs. Ce comportement, je ne le relevais jamais, je n'étais pas du genre curieuse. Il parlait si il voulait, mais il ne devait pas compter sur moi pour en faire autant. Sur ce sujet je serai une tombe ! Malgré ça, je ne pouvais pas le nier, j'aimais la présence de Travis. Il a même des jours où je ne pouvais me passer de lui. Bien sur ça ne dépassait pas une certaine limite !

Il m'avoua ensuite, qu'il s'était fait mal, lui aussi. J'étais légèrement rassurée en entendant sa réponse. Il n'avait pas vu ma façon ridicule de tomber, il y a de cela vingt minutes. Ou peut-être qu'il ne voulait me le dire, et qu'il préférait garder ça pour lui, justement pour ne pas gâcher ce moment.

- Oh, eh bien.. Si tu me disais où tu as mal..

Dis je d'une voix aguicheuse. Je sentis ses lèvres dans mon cou. Je sentis également son mordillement au même endroit. Mes yeux se fermèrent automatiquement et ma tête bascula doucement vers l'arrière. Encore un de ses techniques pour me faire craquer. Bien que l'endroit n'était pas des plus romantiques, quelle importance ! Son sourire me fit fondre. Le pire fut quand même qu'il me caressa la cuisse d'une façon qui me donnait envie de lui sauter dessus. Mais je ne le ferai pas. Du moins pas tout de suite ! A ce train là, ça n'allait plus tarder ! Après ça, Travis accepta l'aide que je lui avais proposée. En même temps, comment ne pas accepter ! Une fois de plus, Travis me souriais rebelote plus coquinement encore! Puis il m'embrasse à nouveau, en me mordillant la lèvre inférieure.

Et voilà, ce garçon au cheveux châtains et aux yeux magnifiquement bleus avait réussi à me mettre dans tout mes états. Je poussa un tout petit peu sur mes jambes et mis mes bras autour de sa nuque. Chose que j'aurais évité de faire, si j'avais eu le courage de me contrôler. Je ne me fis pas prier, je fourra ma langue dans la bouche de Travis. Puis, je caressa de ma langue, la sienne. Après ce baiser, je l'embrassa dans le cou, lui laissant un joli suçon. Ensuite, je l'embrassa une nouvelle fois à pleine bouche, passant mes mains, encore autour de sa nuque, en dessous de son t-shirt. Je lui toucha alors d'une façon très particulière, le haut de son dos si bien sculpté..

Brianna avait conscience que mon corps bouillonnait tout entier et que le dessous de la ceinture prenait une ampleur anormalement grosse. Je caressais ses hanches avant de l’embrasser et de me retirait plus ou moins d’elle, le souffle court.. Je la regardais avant de l’embrasser, mais c’était sérieux cette fois

- Bri’…Brianna attend

Je lui caressais la joue, essayant de reprendre mon souffle en la regardant. J’allais lui dire ce que je n’avais jamais osé dire auparavant, et depuis quelques semaines maintenant, j’étais père de famille. Je la regardais intensément

- Bri’..Je..J’ai ..je suis papa.

Je tremblais de tout mes membres tellement la peur m’envahissait

Après un moment, j'enlevai mes mains du haut de son dos et commençai à déboucler sa ceinture. Je continuai de l'embrasser à pleine bouche, tellement il me rendait folle. Pendant ce temps, Travis me caressait les hanches. Seulement, il s'arrêta ! Mais je continuai tout de même de l'embrasser dans le cou niant ce qu'il avait à dire. Après quelques instants, il s'écarta un peu de moi et me caressa la joue, il me regarda intensément et avait l'air assez tendu ! Il me lâcha ensuite trois mots. Si je n'aurais pas été assise, je serai sans doute tombé dans les pommes ! Alors comme ça, celui avec qui je couchais était papa ! Génial ! Lui, il tremblait de tous ces membres ! Il me regardait toujours, tandis que moi, mes yeux s'étaient peu à peu écarquillés ! Je m'écarta brutalement, enlevant sa main de dessus ma joue.

- Quoi ?! Tu rigoles j'espère !

J'ai lâché un rire nerveux et mon regard était devenu plus froid et plus dur ! Je n'en revenais pas de ce qu'il venait de m'annoncer ! Je descendis du lit, le poussant un peu au passage. Voyant le regard qu'il me faisait, je compris de suite que ce n'était pas une blague et qu'il était très sérieux ! Et m*rd* !

- C'est pas vrai !

Chuchotais je en mettant mes mains sur mon visage.

Je savais que sa réaction ne serait pas la meilleure, mais elle avait tout de même réagis. Je la regardais, elle n’avait plus envie de moi, et moi, j’avais cette énorme bosse dans le pantalon, mon jeans détaché. Je la regardais, elle ne savait pas grand-chose c’était vrai. Je la regardais avant de rattacher mon pantalon

- Brianna ! Ecoute, Ca fais une semaine qu’on couche ensemble ! Je n’aurais pas pu te le dire. Je n’y arrivais pas ! Et puis… C’est dur pour moi de me dire que je suis père, de me dire que la mère du bébé est décédé, que c’est à cause de ça que je suis là ! Tu vois Bri’, je parle qu’avec toi, enfin, tu es l’une des seules personnes à qui je parle !

Je baissais la tête et essayais de me recoiffer, je n’allais pas tarder à aller préparer le petit plat de Jude, car il allait se réveillé. Quoi qu’il rampait comme un petit fou et était capable de tenir quelques minutes debout si je le levais. Il était à croqué.

- Bri’.. Tu veux le voir ? Tu changeras peut-être d’avis. Je ne te demande pas de faire comme si tu étais sa mère, on n’est pas ensemble, on n’est pas en couple. Mais au moins, essaye de me comprendre

Je le regardais un instant, je me demandais surtout comment on pouvait cacher un secret d'un telle ampleur. Ma réflexion fut interrompue par le petit discours que faisait Travis. Je devais l'avouer, ses paroles m'avaient un peu clouer le bec, mais j'avais toujours le regard froid, non pas parce qu'il avait un fils mais parce qu'il avait omis de m'avouer qu'il avait un enfant. Je savais que ça n'était pas parce qu'on couchait ensemble qu'on devait se confier l'un à l'autre, mais je savais que si il me l'aurait dit avant, je n'aurais surement pas coucher avec lui. Et là je ne pouvais que dire que ça aurait été un gâchis !

- Oh oui c'est vrai excuse moi ! Il est clair que de me dire que tu es père doit être d'un difficulté évidente ! Surtout que l'on ne fait que couché ensemble ! Tu aurais très bien pu me le dire, je ne vois vraiment pas ce que tu avais à y perdre, tu sais..

L'une de mes mains se trouvait sur ma hanche et mon autre main était sur le haut de mon nez. Je soufflai avant de relever la tête vers lui, l'écoutant encore une fois. Je n'en revenais pas, il venait de me proposer de voir son enfant ! Il voulait que je change d'avis, je savais que si je voyait la petite bouille de ce gamin qui devait ressembler à son père j'allais craquer, et ça c'était la dernière chose que je voulais en ce moment !

- C'est ce que j'essaye de faire, Travis, je m'efforce d'essayé te comprendre ! On est pas en couple, tu l'as dit toi même, alors pourquoi veux tu m'expliquer toute la situation et surtout pourquoi tu veux que je voie ton enfant ?!

Ces dernières questions intéressaient grandement ! Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs, mais je recula, même si j'avais mal à une de mes jambes, jusqu'au mur et m'y appuya tout en continuant de le regarder.

Mon petit discours lui avais un peu cloué le bec mais son regard était toujours froid. Je savais qu’elle ne serait pas ainsi avec moi si je lui avais dis. Mais Je savais pertinemment que si je m’étais présenté en n’oubliant pas de dire que j’étais père, nous n’aurions jamais couché ensemble et nous ne disputerions pas ainsi. Sa réflexion vint claquer dans mon crâne. Elle ne voyait pas ce que j’avais à y perdre de lui dire que j’étais un jeune homme de 18 ans, père d’un petit garçon de 6 mois

- Toi ! Je t’aurais perdu toi Bri’. Tu me plais énormément, et toi comme moi, on s’est très bien que tu n’aurais rien fais avec moi si tu savais que j’ai un fils ! Tu le sais très bien Brianna ! Alors ce que j’ai à perdre…C’est toi.

Je sentis la rage dans ses yeux lorsqu’elle entendit ma proposition. J’avais aussi le pressentiment qu’elle allait une fois de plus s’acharner sur ma petite personne. Je connaissais Brianna par cœur et savais qu’elle allait craquer devant la petite bouille de Jude.

- Viens !

Je lui saisissais la main avant de marcher rapidement mais j’entendis qu’elle me hurlait dessus en gémissant des petit « aïe ». Je soupirais, j’avais oublié qu’elle s’était fais mal à la cheville. Je m’arrêtais avant de la porter comme une princesse. Elle pouvait me hurler dessus tant qu’elle voulait, mais j’étais bien décider à lui montrer mon fils. Lorsque j’entrais dans ma chambre, Jude était dans son parc à regarder l’entrée de la porte, donc Brianna et moi. Je posais Brianna sur le lit avant de prendre mon fils dans mes bras et l’amener près de Brianna

- Je ne t’ai jamais raconté mon histoire. Et en venant ici, je n’étais pas au courant que j’avais un fils. C’est ma colocataire qui l’a amené ici comme si c’était un colis. Brianna, tu me plais énormément et je n’ai pas voulu que tu me jette. Je sais très bien que c’est difficile de se faire des amis quand on est jeune parents. Et toi, t’as été la première fille qui se soit intéressé à moi. Brianna, même si j’ai du mal à m’y faire, je suis la seule famille de Jude. Leavesden sa mère… enfin, c’est la raison pour laquelle je suis ici. La grand-m ère de Leavesden est malade, et l’a élevé pendant six mois. Je n’en savais rien, et à présent, la grand-mère de Jude est trop faible et malade pour élevé Jude. Je ne peux pas abandonner ce bout de chou !

J'étais toujours accoudée au mur, j'attendais que Travis comble toutes mes questions par ses réponses. Mais elles ne m'ont pas aidées, mis à part, celle qui stipulait ce qu'il aurait à y perdre s'il m'aurait avouer qu'il était père. Il s'était mis dans la tête que si je l'avais su, il ne m'aurait pas connue de la même façon. Et il n'avait pas tord ! Au contraire, je refusais d'admettre que si il me l'aurait dit, nous ne coucherions pas ensemble et je serai une garce avec lui, comme avec les autres ! Ses paroles furent moins longues, mais je restais tout de même ébahie en les écoutant. Jamais je n'aurais entendu ce genre de chose à mon propos de la bouche d'un garçon. J'étais à la limite de pleurer, et laisser échapper mes larmes était la dernière chose que je voulais ! Celle qui me voie pleurer, alors que j'avais réussi à être plus que forte depuis mes huit ans.

J'avais peut-être les larmes aux yeux, mais j'étais tout de même en colère. Travis le savait parfaitement, et moi, je savais qu'il allait en remettre une couche. Celle qui me ferait pleurer complètement ! Sans que je puisse répondre quoi que ce soit, il m'avait déjà pris pas le bras en m'ordonnant de venir avec lui. J'avais assez mal à ma cheville, je lui hurlais dessus pour qu'il arrête de me tenir. Mais à bout de souffle, je gémissais quelques petits aïe pour lui faire comprendre que j'avais toujours mal et que la douleur n'avait pas disparue comme par magie. Après quelques instants, Travis avait du enfin comprendre ma douleur et me porta comme une princesse, un peu cliché, mais bon..

Lorsqu'il sortit de l'infirmerie, je compris qu'il avait l'intention de me montrer son fils ! Et c'est alors que je me mis à gigoter pour qu'il me lâche et qu'après je puisse m'échapper illico presto ! Mais rien à faire, Travis était fort, je ne faisais pas le poids face à lui. Ayant compris qu'il n'y avait plus aucune chance, j'enfouis ma tête dans son cou, laissant échapper une malheureuse larme. D'ailleurs, j'aurais préféré qu'elle ne coule pas.. Travis avait réussi à me faire pleurer, alors que je croyais dur comme fer que je ne montrerai plus jamais mes sentiments, de peur d'être ridicule surement ! On arrivais à l'endroit où se trouvait son bungalow. Il me déposa devant la porte, celle ci m'effrayait au plus haut point ! Travis l'ouvrit doucement, laissant apparaître un petit parc avec un petit garçon à l'intérieur. Je devais l'avouer, cet enfant était surement le plus mignon et le plus beau que je n'avais jamais vu. C'était justement ça qui m'énervait, il avait pratiquement la même tête que son père. En parlant de lui, il prit son fils dans ses bras et commença à me raconter son histoire alors que moi, je le regardais immobile sur son lit. Quand il eut fini, je me racla la gorge, mes yeux encore légèrement mouillés. Je regarda la petite bouille du bébé, qui était près de moi.

- On a tous vécu quelque chose de difficile, tu sais. C'est d'ailleurs pour ça qu'on est là. Travis.. il est évident qu'on ne va plus.. coucher ensemble maintenant. Même si ça n'est pas ce que l'on souhaite. Enfin.. je pense. J'ai rien contre toi, ni contre ton fils.. Mais.. c'est mieux comme ça, on aurait souffert de tout façon au bout du compte. Et tu n'as pas besoin de m'avoir dans les pattes, alors que tu dois t'occuper de ton fils.

Il eut un petit blanc, et par la suite, je me leva et commença à m'en aller. A mis chemin, je me retourna vers les deux garçons.

- Au fait, ton fils est adorable, on voit bien que tu es son père.

Je lui lança un petit sourire, puis me tourna de manière à être face à la porte..

La chose la plus dur à se dire c'était qu'on avait tous vécu quelques choses de terrible et c'était d'ailleurs la raison pour laquelle nous étions là. Je la regardais et baissais la tête, je n'arrivais jamais à croire qu'il ai pu lui arrivé quelques choses, elle était si belle et si douce, même si parfois elle avait l'air d'une garce, elle était pour moi envoutante.

- Je sais Bri'. Et je n'arrive pas à me dire que à toi aussi il t'es arrivé quelques chose. J'ai pas envie qu'on arrête là. Tu ne me gêne pas, si je te l'ai dis maintenant pour Jude, c'est parce que je pensais que c'était peut-être le bon moment, enfin je veux dire, qu'il serait temps à présent que tu le sache. Et tu n'es pas dans mes pattes, tu n'as jamais été un poids ou un fardeau pour moi

Je me levais avec Jude dans mes bras et tournais Brianna pour qu'elle me fasse face

- On ne couchera peut-être plus ensemble si tu le souhaite, mais on peut toujours se voir Bri'.

Je remarquais qu'une fois de plus Jude jouait avec les cheveux de Brianna, comme il l'avait fait avec Calleigh. Il devait l'aimer, car j'avais remarqué qu'avec les filles, il jouait toujours avec les long cheveux noirs. Je souris avant de regarder Brianna

- Il t'aime déjà.

Nous étions à présent face à face. D'ailleurs je pense qu'avec les yeux qu'il avait je n'allais pas tarder à craquer. Je le fixa un moment, alors que lui, il continuait de parler. Je fus étonné de savoir que Travis ne pouvait pas imaginer qu'il me soit arriver quelque chose à moi aussi. Je lui adressa un sourire triste. Mais j'avais une énorme grimace qui se dessinait à l'intérieur de moi, le fait de m'appeler O'Connell me dégoutait tellement ! Il poursuivit en disant qu'il n'avait pas envie que ça s'arrête là et que je n'était pas un fardeau pour lui. Je posa ma main sur la joue de Travis, alors que lui, il me disait qu'on ne coucherait peut-être plus ensemble, mais il sous entendait qu'il voulait toujours qu'on se voit et rien que ça, cela me fit sourire.

On resta un petit instant comme ça, pendant que Jude jouait avec mes longs cheveux noirs. Je regarda sa petite bouille, puis celle de son père. Je ne pu alors m'empêcher de posé mes lèvres contre les siennes.

- Je pense pas que je pourrais m'en passer..

Je lui fit un sourire, un vrai sourire. Celui que je sors pour les grandes occasions. Je caressa ensuite le crâne du bébé se trouvant dans les bras de son père.

- Et moi aussi.

Ces trois mots étaient sorti tout seul. Mais je n'en pensais pas moins. Je m'étais déjà attaché à cette petite tête d'ange ! Si il était comme ça, c'était que Leavesden devait être magnifique ! Je souris et reposa mon regard sur son père.

Connaissant Brianna, je pensais qu’elle n’allait pas tarder à craquer. Nous étions face à face. Je continuais de parler alors que la jeune femme me fixait d’une telle intensité que j’en eu des frissons. Lorsque je lui avais annoncé que je n’imaginais pas qu’on ait pu lui faire du mal, elle mit fit un sourire triste qui me brisa le cœur. On pouvait tout de même voir qu’elle était mal intérieurement mais qu’elle ne voulait pas le montrer, cela me faisait énormément de peine care je m’étais attaché à elle. J’avais donc continué mon discours en lui annonçant que je ne voulais pas que cela s’arrête ainsi et surtout maintenant, qui plus est elle n’était pas un fardeau. Elle posa sa main sur ma joue et je ne pu que sourire. Peut-être qu’on ne coucherait plus ensemble ça l’avenir mais je ne voulais pas la perdre

Nous restâmes quelques instants ainsi, debout face à face, sa main sur ma joue alors que Jude jouait avec ses long cheveux noirs si magnifique. Brianna ne pu s’empêcher de poser son regard sur le visage de mon fils puis sur le mien déposer ses fines lèvres au gout melon sur les miennes. C’était la chose qui distinguait le plus les baisers de Brianna, ce gout melon dû à son baume à lèvres.

Elle m’annonça alors qu’elle ne pensait pas qu’elle pourrait s’en passer, ce qui me fit réellement sourire. Un sourire enfantin, presque aussi mignon que celui de Jude. Je ne pu que poser moi aussi mes lèvres contre les siennes avant de les suçoter, me retirant à temps pour ne pas que le petit commence à étouffer.

- Je suis heureux que tu ne me repousse pas, dis-je le sourire aux lèvres

Je souris d’avantage lorsque je la vis sourire, ce sourire, je ne l’avais vu que très rarement sur son visage. Je la vis ensuite caresser le crâne de Jude et une fois de plus je souriais. Comment ne pas résister à cette petite bouille angélique. Elle répondit qu’elle aussi aimait déjà Jude et je souris, j’étais soulagé qu’elle commence à l’aimer, car je ne voulais pas que cela crée des tensions entre nous.

- Moi aussi je commence à t’aimer

Ses sept petits mots, j’avais réussi à les dire. En une semaine, elle avait réussi à faire ce que de nombreuses filles avaient essayé de faire en six malheureux mois. Je n’avais pas oublié Leavesden, c’était certain, mais Brianna avait déjà pris une énorme place dans mon cœur, et même si nous ne faisions que coucher ensemble dans le passé, j’avais appris à aimer ses courbes, son petit sourire coquin, ses airs de petites filles lorsque nous nous chamaillions. J’avais appris à me sentir bien au dépend d’elle. J’avais appris à satisfaire des désirs que j’avais refoulés depuis la mort de Leavesden. J’avais entrepris ma guérison au dépend d’une seule personne.

Je dois l'avouer, j'étais aux anges ! Il m'avait suçoté les lèvres qui avait l'arôme du melon. Je savais que Travis adorait ce parfum et c'était l'une de mes armes de séduction sur lui. Mais à cet instant, j'avais complètement oublié que je le portais. Ensuite, il se retira pour ne pas non plus étouffer l'adorable petite bouille de Jude. Il m'avoua par la suite qu'il était content que je ne le repousse pas ! Je n'aurais jamais pu le repousser. Rien que d'avoir ses beaux yeux bleus plantés dans les miens et je craquais, c'était plutôt à moi de lui demander de ne pas me repousser de temps à autre !

- Comment j'aurais pu te repousser !

Après quelques minutes, après avoir dit que j'aimais déjà Jude. Travis me regarda puis m'avoua qu'il m'aimais, lui aussi, déjà. Je me figea en le regardant fixement. Il venait de dire ce que je redoutais depuis des mois ! Et à présent, j'avais peur, je stressais comme une malade ! Je fis quelques pas en arrière.

- ..N..No..Non..T..Tu peux p..pas dire..ç..ça !

Ma voix était tremblante, je ne voulais pas qu'il dise ce qu'il avait dit ! Je voulais que notre relation reste sur le fait que nous couchions seulement ensemble et basta ! J'avais tellement reculé que je m'étais retrouvée appuyée contre un des quatre murs, la peur au ventre..

Je voyais à ses yeux qu’elle était aux anges, j’entendais à son souffle qu’elle aimait le baiser que je venais de lui offrir. Brianna savait que je raffolais de son parfum melon et elle s’en servait parfois comme arme. Elle avait peut-être oubliée qu’elle le portait, mais elle était belle et délicieuse. Je regardais Jude avant de lui embrasser le crâne. Il était adorable ce gosse. Lorsque je lui avouai que j’avais peur qu’elle me repousse, elle planta à nouveau ses yeux dans les miens et me dit alors qu’elle ne savait pas comment elle aurait pu me repousser. Enfin, elle me demanda comment.

- Je ne sais pas bel ange.

Je lui fis un clin d’œil avant de lui dire que moi aussi je commençais à l’aimer. Je n’avais pas espéré de bonne ou de mauvaise réaction, mais celle de Brianna me surpris et me peina. Elle s’était figée en me regardant fixement, ce genre de regard ou on sent la redoute de la personne, le stress, la peur. Elle fit ensuite en un pas en arrière avant de dire d’une voix tremblotante que je ne pouvais pas dire ça

- Et pourquoi ?

Je compris alors qu’elle avait peur, et qu’elle ne voulait pas d’une relation sérieuse. Elle voulait juste coucher avec moi et puis basta.. Hasta luego. Elle n’avait pas le droit, non elle ne pouvait pas se servir des gens comme ça. Ce n’était pas bon, ni pour elle, ni pour moi. Brianna avait tellement reculée qu’elle s’était retrouvée appuyée contre l’un des quatre murs, elle ne pouvait donc plus s’enfuir. J’avais posé mon fils dans son parc et m’avançais vers elle. Je posais mes bras de chaque côté de sa tête avant de planter mon regard dans le sien, elle avait peur.

- Bri’… Pourquoi as-tu peur ? Je ne te ferais aucun mal. Brianna, pourquoi as-tu si peur de ce que tu pourrais ressentir. Je ne sais pas ce qu’on t’a fait. Mais je te promets que je ne te ferais jamais…jamais ça.

Je lui attrapais doucement le menton avant de l’embrasser tendrement, sentir ses lèvres contre les miennes me donnait du courage.

Collée au mur, je regardais Travis qui s'était bien rapproché de moi. Je le regardais d'une façon qui lui aurait peut-être fait peur ou bien qui lui aurait fait pitié, c'était très possible aussi.. Avant de se trouver devant moi, il m'avait demandé pourquoi est ce qu'il ne pouvait pas dire ses paroles. J'avais un nœud dans la gorge, je n'arrivais pas à lui répondre. Je lui aurait bien gueulé dessus, mais il m'était impossible de résister à ses beaux yeux et ce visage si parfait qui me fixait. Travis, me voyant appuyée contre le mur, posa son fils dans son parc et s'était donc approché de moi. Ensuite, le beau brun avait mis ses bras de part et d'autre de ma tête, toujours en gardant le regard fixé sur le mien. J'étais tétanisée par ce qu'il allait dire et pour l'avouer, je m'attendais au pire ! Il ouvrit alors la bouche pour me demander pourquoi j'avais si peur, peur de ce que je pouvait ressentir, il m'avait dit aussi qu'il ne me ferait aucun mal C'était sur la dernière phrase où j'aurais préféré ne pas être coincée entre lui et le mur. J'aurais pu m'enfuir et pleurer en silence. Cette dernière phrase me fit repenser à tout ce que mes parents m'avaient fait endurer. Coups de ceinture, brûlures, coups de fouet, coups de poing, gifles, coupures, et j'en passe. Mon regard était vide, il n'exprimait plus rien. De ce même regard, une larme salée coula. Et elle était bien visible, cela faisait la deuxième fois que Travis me voyait "pleurer". Après ses paroles, il prit doucement mon menton et m'embrassa. J'aurais vraiment aimé le repousser, lui dire qu'il n'avait pas à me dire toutes ces choses et surtout parce qu'il avait accepté l'accord que nous nous étions fixés. On se regardait toujours, le silence régnait dans la pièce, seul les gazouillement de Jude se faisait entendre. Après quelques minutes dans cette position, je baissa la tête, puis la releva et le regarda.

- Laisse moi tranquille, Travis..


Chuchotais je, ces quatre mots n'avaient pas été très certains.. Ils avaient même été très hésitant. Je savais que Travis allait en profiter pour faire quelque chose qui me mettrait encore plus dans tout mes états.. Je craignais le pire, à vrai dire.

Je m'en voulais atrocement de la faire pleurer, je m'en voulais tellement mais je ne comprenais pas pourquoi elle avait peur, pourquoi elle ne voulait pas, au moins essayer. Je la regardais si intensément et son regard me glaça le sang. Pour tout dire, c'était l'un de ses regards qu'elle utilisait lorsqu'elle était en colère. Je savais donc qu'elle était en colère contre moi. Le silence régnait sauf les gazouillements de mon fils qui me fit légèrement sourire, il était si adorable. Lorsque je l'avais embrassé, j'avais sentis qu'elle était tétanisée et qu'elle n'osait rien faire. J'essuyai la larme qui avait perler le long de sa joue et je la vit baisser la tête. Elle me demanda alors de la laisser tranquille. Je baissais la tête à mon tour puis relevais son menton une nouvelle fois avant de planter mon regard dans le sien.

- Brianna, que serait devenu Clyde s'il n'avait pas rencontrer Bonnie? Est-ce que Roméo aurait-il fait honneur à sa famille s'il n'avait pas connu Juliette? Est-ce que Paul McCartney aurait écrit Michelle s'il ne l'avait pas connu? Alors imagine. Je serais quoi moi sans toi. Brianna tu fais battre mon coeur

Je respirais bruyamment, tout en gardant le regard fixé sur Travis. A présent, le bruit de ma respiration couvrait ceux des gazouillements de Jude. J'avais baissé la tête un instant, mais il m'avait relevé le menton et avait planté son beau regard dans le mien. Après il me dit toute ses petites comparaisons. D'abord, je n'avais pas très bien saisi où il voulait en venir. Mais par la suite, il m'avait avoué que je lui faisais battre son cœur. "Je serais quoi moi sans toi. Brianna tu fais battre mon cœur". ces phrases se faisaient comme un écho dans ma tête. Je le regardais fixement et apeurée par ces paroles ! Je m'appuya encore plus sur le mur.

- Tu quoi !?

Il était tellement proche que la seule chose dont j'avais envie c'était de lui sauter dessus ! Et d'ailleurs, pour oublier tous ce qu'il venait de m'avouer, c'est ce que je fis. Pour qu'il arrête de me dire toutes ces choses ! Je lui sauta dessus, enroulant de mes jambes sa tailles. Mettant mes bras autour de sa nuque et le collant encore plus contre moi. Qui faisait que ma poitrine était collée à son torse. Il fut un peu surpris de ma réaction, il devait penser que je faisais cela justement parce que je ressentais les mêmes choses que lui. Ça je n'en savais strictement rien ! Je voulais juste qu'il se taise et qu'il m'embrasse !

Je ne savais pas ce qu'elle ressentait et j'avais peur de sa réaction, une fois encore. Je la regardais et sa respiration couvraient les gazouillements de Jude. Lorsqu'elle me sauta dessus, je fus d'abord surpris, mais qu'est-ce que je pouvais aimer lorsqu'elle m'embrassait de cette manière. Je posais une main dans son dos et une sous ses fesses, de manières à la soutenir avant de la plaquer au mur, et de poser ma main sur celui-ci. Ressentait-elle la même chose alors?

Une chose était certaine, Brianna faisait monter en moi une certaine envie tellement la joie m'envahissait. Mais nous ne pouvions pas, en tout cas, pas ici, pas devant Jude. Le problème était que je n'allais pas le laisser seul une bonne heure pour faire mes petites affaires. Je n'étais pas un père indigne, non, certainement pas. Je regardais alors Brianna avant de souffler dans son cou

- Bri'...

Je ne savais pas comment lui dire que j'avais envie d'elle, mais que nous ne pouvions pas du à la présence de mon fils. Je ne savais pas à quoi elle pensait non plus, mais j'avais entendu son soupir lorsque j'avais plaqué son corps contre le mur. Je déposais quelques baisers dans son cou en attendant qu'elle parle

- J'ai envie de toi, mais on peut pas.. lui soufflais à l'oreille à bout de souffle.

Brianna était une fille très sexy, et elle me faisait de l'effet. Tellement d'effets enfait...

Le désir montait à nouveau en moi, mais je savais pertinemment qu'il allait être interrompu par je ne sais quelle raison. Nos respirations se mélangeaient, et les mains de Travis étaient mises en dessous de mes fesses. Ainsi, il me porta légèrement grâce à celles ci et ma plaque contre le mur par la même occasion. J'aimais les manières de cet homme, lorsqu'il était avec moi. Il était plutôt fougueux, passionné, sauvage mais il était également très doux, attentionné et attendrissant. Travis était l'homme parfait, mais peut-être pas le mien.. Du moins pour l'instant ! Je continuais de l'embrasser à pleine bouche et avec envie. Puis, il me regarda et enfuit sa tête dans mon cou, par la suite, il souffla ce surnom qu'il avait l'habitude de me sortir. Il me donna subitement une tonne de frissons.

J'eus tout de suite compris ce qu'il voulait me dire. Il ne voulait pas qu'on couche ensemble en présence de Jude. Je comprenais. C'était certain. Mais c'était dingue, j'arrivais à aimer ce gosse, mais à cet instant, je le maudissais. Mais je restais compréhensive. Travis en avait tout aussi envie que moi par ses paroles, mais on ne pouvait pas. Il me donna quelques baisers dans le cou, et je ne pu retenir mon soupir de plaisir. Je me détacha de lui et remis mes pieds par terre. Alors que lui, il gardait ses mains en dessous de mes fesses. Je lui dis alors;

- Hmm oui, je comprends.. Je devrais y aller je crois..

Dis je en le repoussant un peu. Je le regarda tout de même un instant et me dirigea vers le bébé. Je lui caressai le crâne avant de repartir vers la porte.

C'était vraiment très palpitant, j'avais envie d'elle. Une envie monstrueuse de coucher avec elle. Elle me dit ensuite qu'elle ferait mieux de partir, je n'en avais pas envie. Je la regardais caresser le crâne de mon fils et se diriger vers la porte. Je courrais presque pour la plaquer contre la porte. Brianna connaissait mon côté sauvage, elle aimait ça, je le savais. Je l'embrassais avec fougue avant de la regarder passionnément

- Bri... Pars pas, on fait autre chose, mais pars pas.

Je fus couper dans mon élan lorsque j'entendis un petit tambourinement en direction du lit. D'un geste instinctif, Brianna et moi tournâmes la tête et découvrîmes Jude, tapotant sur mon album photo sur une page bien distincte : Leavesden et moi. Plusieurs photos était affichée sur cette album, des clichés où nous nous embrassions, ou nous posions ensemble, nous enlacions. Je voyais la petite lueur dans les yeux de mon fils, et j'étais assez heureux. Je me détachais tranquillement de Brianna en lui souriant, je l'embrassais tendrement avant de prendre mon fils dans les bras, celui-ci ne lâchant pas l'album. Lorsque Brianna lui pris des mains, il tendit son petit bras pour toucher le nez de celle-ci, je souris, c'était tellement mignon

En un rien de temps, je fus plaquée contre la porte, par laquelle j'allais partir. Travis m'avait retourné vers lui et m'avait ensuite embrasser fougueusement et sauvagement. J'adorais quand il m'embrassait comme ça, il me donnait tellement de frissons, il me faisait tellement d'effet ! Il me supplia ensuite de ne pas partir, et qu'on pouvait faire autre chose. Personnellement, je ne voyais pas trop ce qu'on pouvait faire! Entre lui et moi ça n'était qu'une histoire de fesse, on avait jamais vraiment fait autres choses.. Bref, après, on entendit un peu bruit de tapotement. On se retourna vers celui ci et on vit le petit Jude, un album photo dans les mains. Travis m'embrassa avant de s'avancer vers son fils.Je m'approchai à mon tour, prit l'album entre mes mains. Le bébé, après que je lui ai pris l'album des mains, me toucha le nez de son petit doigt. Je lui fis un sourire, avant de lui caresser la joue. Je reportai mon attention sur l'album et remarquai quelques clichés de Travis et une jeune femme. Celle ci ressemblait étrangement à une fille qui se trouvait dans le camp. Je levai la tête vers Travis en l'interrogeant du regard.

- Elle ne serait pas dans le camp, elle ?

Dis je en désignant la jeune femme à la tignasse brune. Seulement, une pointe de jalousie me pris, lorsque je le vis l'embrasser sur les photos..