(si tu veux la chanson que Peter joue, juste pour savoir ce que c'est ; c'est ici.)

La vie était dure.
J’avais du mal à rester calme, même si j’y mettais tout mes efforts. J’aurais souhaité crier sur tous les toits ma douleur, mon désespoir. Rien n’y faisait. J’avais pensé que, en arrivant ici, tout changerait. Je croyais que c’était le but de ce campus, nous faire « oublier », en quelque sorte, notre passé. C’était d’ailleurs ce que j’avais pensé, jusqu’à cette après-midi là, où je l’ai vu. Les moments que j’avais passé avec elle avaient été merveilleux. J’avais pris plaisir à lui parler, je l’avais même désiré, à certain moment. Ce fichu baisé avait tout gâché ! J’avais tout gâché, nos derniers instants ensembles. Je ne savais, maintenant, si je la reverrais. Le campus était grand, certes, mais j’arriverais facilement à la retrouver. Le seul problème était de savoir si elle me fuirait, à présent. J’avais vu, dans son regard, des remords, de la tristesse. Comment savoir ce qu’elle ressentait ? Je n’étais pas dans sa tête, mais j’étais sûre qu’elle ne voudrait plus me revoir. En tout cas, pas pour le moment.
Je soupirais. Je n’arrivais pas à me construire un masque serein, aujourd’hui. Tant pis, les gens devront se contenter de celui-là. J’avais décidé de faire ce qui était le mieux ; jouer. J’étais ici pour ça, non ?
Je m’étais équipé de ma housse de guitare, où j’avais installé celle-ci comme si c’était mon cœur, mon âme. C’était toujours la même, depuis le début. Je me souviens lorsque mon père me l’avait offert, le jour de mon septième anniversaire. L’instrument était posé sur mon lit, un nœud bleu délicat collé sur le manche. A partir de ce jour, elle ne m’avait plus quitté.
J’avais entendu parler d’une salle, la salle pour nous, artistes torturés. Je n’y pas encore mis les pieds, mais c’était toujours mieux que je restais seul, à l’intérieur de mon bungalow. C’est ainsi que je me dirigeais vers celle-ci, souhaitant évacuer tous mes soucis, ou du moins, essayer. Je franchis les portes de la salle polyvalente, pensant y trouver du monde. Pourtant, elle était vide. Il était plutôt tard, les autres avaient sans doute autre chose à faire.
Mes pas résonnèrent dans la grande pièce. Je finis par me poser près d’une chaise. Je sortis délicatement ma guitare de son étui et m’assis sur une chaise, plaçant mes pieds sur une autre. Tout était prêt ; je posais ma main sur elle, jouais.
Je me sentis de suite bien. Fermant mes yeux, je me laissais emporter par la musique. J’entrais dans un autre monde, tellement différent du mien, tellement plus beau. Tous mes problèmes s’évaporèrent, me laissant là, plus heureux que ces derniers jours. Je fredonnais la chanson ;


You want your independence
But you won't let me let you go
you wanna test the waters
And leave it on the empty shores

You think that you're the sun
The whole world revolves around you
The center of attention
And everything is drawn to you

But I'll take my time if you want to
And I'll give you whatever you need
And I'll wait a lifetime to give it to you, give it to you..

I would wait a lifetime.

And I would wait for you
I would wait a lifetime
And I would wait for you.

But I'll take my time if you want to
And I'll give you whatever you need
And I'll wait a lifetime to give it to you, give it to you..

J’avais passé une journée épuisante. J’avais commencé ce matin par un jogging de 2h, j’avais sauté le petit déjeuner et le repas du midi. L’après midi, je m’étais allongée dans l’herbe du lac et j’avais clôturée mon après midi en regardant le couchée de soleil et en faisant le tour du lac. Je m’étais dirigé vers le self et avait pris une assiette de pate. Une fois fini j’étais rentrée dans mon bungalow, j’étais seul encore une fois. L’eau froide me glaça sur place et en quelques secondes je m’ébouillantai. J’aimais cette sensation, j’espérai, oui c’est sa j’espérai que en y restant longtemps l’eau chaude finirai par bruler tout mes souvenir douloureux mais jamais cela c’était produit. Pourtant depuis 9 ans j’espérai encore et encore.
Cela devait faire 1 bonne heure que j’étais assise en tailleur, les jambes recouverte par ma couverture. Et que je fixer devant moi, cela faisait 3h que je m’étais posée sur mon lit et a chaque fois : l’image m’apparaisse. Et a chaque fois je finissais toujours par recouvrirai les yeux et a réessayais de me rendormir. Quelque chose en moi me disait qu’il fallait mieu que je ne dorme pas. Du moins pas maintenant, parce que cette image ne partira pas. J’essayai alors de l’enterrer au plus profond de mon cœur ou tout simplement de la sortir, je ne savais que trop pas. J’enfilai ma paire de converse et coinça le bas de mon pantalon de jogging bleu marine avec écrit en rose sur la jambe gauche « Collins ». Je cherchai aussi ma veste assortie au pantalon avec écrit sur le devant de la veste « Jill ». Ma mère me lavais acheter lors de ma première gros compétition que je perdis. Depuis je m’en servais de pyjama. Je me regardai dans le miroir, mes cheveux était émailler et j’avais de grosse cerne. Je pris la clef de mon bungalow et me dirigea vers l’établissement. Je marcher, il était tard et il n’y avait personne dans les couloirs excepté une voix lointaine que j’entendait.une voix masculine, elle était très belle ainsi que la mélodie. Je me dirigeai alors doucement vers le son cherchant désespérément d’où il venait. Et lorsque je fus arrivé je découvris un jeune homme assis parterre, sa guitare sur les genoux, une main qui gratte les corde l’autre qui fait les note. Et j’eus le plaisir de découvrirai une nouvelle salle. Lorsque j’entrais, la chanson était finie. La porte se ferma fort à telle point qu’elle me fit sursauter. Je m’approchai du jeune homme mais je restai quand même a 1 ou 2 mètre de lui, je descendis de façon a atterrie directement en tailleur. Je le regardai, il était beau, brun-roux il avait des yeux aussi vert que Ellie se qui me fit avoir un sourire en coin. Il avait l’aire muscle mais pas trop. Je crois que lui aussi me regarde, du moins je n’en étais pas sur. Alors je lâchai d’une petite voix

- je…je n’arrive pas à dormir.

Je ne sais pas j’avais sortit cette phrase stupide, mais j’étais fatiguée. Et la fatigue ravive la stupidité, non ?! On a cas dire que oui.

Ma chanson prit fin lorsque, dans un sursaut, je me retournais. La porte avait claqué, et je devinais aisément que quelqu’un était entré dans la salle. J’avais raison, à quelques mètres de moi se tenait, debout, une moue fatiguée collée au visage, une jeune fille blonde. Elle était petite, elle me donna même l’impression d’une poupée de porcelaine. C’était sans doute à cause de l’éclairage.

… – Je… je n’arrive pas à dormir.

Je faillis lui dire que, à force d’essayer, elle y arriverait. J’étais venu ici pour être seul, pour réfléchir, mais je devais admettre que cette salle n’était pas à moi. Tous les résidents du campus y avaient droit. Je lui souris, alors, ne sachant que faire d’autre. Je ne l’avais jamais vu, et son visage ne me disait absolument rien. Combien d’adolescent pouvait accueillir ce camp ? Étions-nous autant à avoir eu une vie difficile ?Je finis par lui faire signe de venir vers moi, maintenant qu’elle était ici, je n’allais pas la rejeter. Je tapotais le sol de ma main, l’invitant à s’asseoir avant de me remettre à jouer. La mélodie était plus douce. Je fermais de nouveau les yeux. J’espérais qu’elle ne prendrait pas ça comme un refus de sa présence, je souhaitais juste un peu de sérénité. J’étais tellement perturbé, en ce moment.

Désolé, post nul. J'ai du mal, en ce moment. :/

Il me fit signe d’avancer, puis tapota la place à coter de lui. Il n’avait pas parlé, je devais le déranger mais en tant que gentlemen il ne me le fit pas remarquer. Puis il ferma les yeux et se laissa emporter par sa propre musique. Je me permis alors de le regarder, C’est doigt se promenais avec agilité sur le sa guitare. Il avait un petit sourire en coin, il n’avait pas la barbe raser, mais ça ne faisait pas moche. Il avait les cheveux roux-brun, et il était un peu long. C’était un jeune homme attirant.
Comme toute les mélodies la sienne eu une fin. Je détournai alors la tête pour pas qu’il remarque que je l’avais détaillé.

- C’était très jolie...

Je penchai un peu ma tête en sa direction et lui fit un sourire, pour lui montrer que j’avais apprécié sa musique. C’était apaisant. Un son unique, un son non trafiquer était toujours bon à écouter.

- Comment tu t’appelles ?

Je ne voulais pas être indiscrète, ou le déranger plus que maintenant. Mais j’aimais savoir le nom de mes interlocuteurs.

Ma musique était douce, très lente. Je n’avais pas de place pour la joie et l’exaltation, dans ma vie. En tout cas, pas pour le moment. Je n’avais pas vécu de moment très heureux, depuis cet accident. Comme s’il m’avait mangé tout ce que j’avais d’humanité, en moi. Serte, j’étais vivant. Je n’étais pas non plus malade, j’étais même en parfaite santé, mais mes pensaient, mes cauchemars, me hantaient sans cesse. Je n’avais à faire qu’à eux, ils me pourchassent, inlassablement. Je terminais ma mélodie sur une touche plus mélodieuse, puis me tournais vers l’inconnue. Elle semblait fatiguée, comme nous tous, ici. J’étais certain de ne pas être le seul à faire des mauvais rêves.

… – C’était très joli…

Elle me sourit. J’étais heureux, quand quelqu’un complimentait ma musique. Elle était tout pour moi, cela aurait été dommage qu’elle ne plaise qu’à moi. Je jouais souvent seul, enfermé dans une pièce close, mais partager mon talent avec les autres m’aidait à me sentir mieux. Un autre remède à ma « maladie ».

… – Comment tu t’appelles ?

Encore une fois, elle me fit l’impression d’une petite poupée. Sa voix était douce, comme celle d’une enfant. Elle me paraissait fragile, comme si elle était en verre, en porcelaine. Une matière précieuse, en quelque sorte. Son visage était doux à regarder.

Peter – Je m’appelle Peter, et toi ?

-Je m'appelle Peter, et toi ?

Peter, Voila comment s'appeller le garcon a ma gauche, qui joue magnifiquement bien de la guitare. Ce prenom lui allait bien, du moins je ne le voyait pas avec un autre prenom. je le regarda en levant les yeux car il etait un peut plus grand que moi. et repondu avec un petit sourire

-Enchanter Peter, moi c'est Jill.

Il devait etre fatiguer. Sa se voyait dans ses yeux qu'il ne dormait pas beaucoup, et qu'il n'allait pas bien. Je ne ferai aucun commentaire, pour plusieur raison: de une, sa ne se fait pas. de deux, sa lui rappellerai surment de mauvais souvenir. de trois, car il allait assez mal sans que j'enfonce le couteau et pour finir, parce que je ne le connaissais pas. Je n'aimais pas voir les gens comme sa, alors je posa mes coudes sur mes cuisse et posa ma tête au creux de mes mains.

- Peter, Tu as quel age ?

Il parraissait avoir un an de plus, mais je n'etais pas certaine. Je n'avais jamais su donner d'age et encore moins au adolescent. Pourtant javais essayer mais a chaque fois je me tromper totallement. Et je fexai souvent les personnes. Alors j'avais pris la resolution d'arreter d'essayer de deviner.

Mes yeux étaient fatigués, j’avais l’envie de les fermer quelques instants, juste pour calmer la douleur. C’était horrible, de ne pas dormir. Chaque nuit, un nouveau cauchemar. Et je ne savais pas quand cela se terminerait. J’espérais pourtant de tout cœur que tout cela prendrait fin bientôt. Je ne pouvais vivre ainsi, dans le tourment et la peur. Il fallait que je me ressaisisse. J’étais ici pour cela.

Jill – Enchantée, Peter. Moi, c’est Jill.

Jill, un prénom peu répondu aux États-Unis. Du moins, je n’en avais jamais connu. Il fallait aussi penser que je venais du Canada, j’avais ainsi connu pas mal d’Emilie. Enfin, peu importe. Je partais dans des réflexions idiotes et sans intérêts. Ladite Jill se positionna plus confortablement et entreprit de me fixer. Assise comme ça, elle paraissait encore plus petite. J’eus alors une pensée pour Ellie, qui devait être là, quelque part, non loin de moi. Je me forçais à penser à autre chose, de peur de raviver les souvenirs.

Jill – Peter, tu as quel âge ?

Apparemment, j’étais la cible d’un questionnaire. Ou voulait-elle simplement me connaître ? Je devenais probablement parano. Il fallait à tout prix que je me repose, mon esprit me jouait des tours.

Peter – J’ai dix-neuf ans. Je ne suis plus très loin des rides.

Je lui souris. Je ne pensais pas souvent à mon futur. Je me dis que ce qui doit arriver arrivera, point final. Néanmoins, j’avais du mal à ne pas méditer sur mon futur proche, ce qui arriverait demain, par exemple.

Je me rendis compte que je posais beaucoup de question, après tout je n'etait qu'une simple inconnue a ses yeux. Mais il avait l'air simpa. Triste certe mais très simpa.

– J’ai dix-neuf ans. Je ne suis plus très loin des rides.

Je rigola à sa remarque, En plus d'etre gentil il etait rigolo. Il était agée de deux ans de plus que moi. Pour une fois j'avais raison. ou presque.

- Oh Mais je suis sure que tu en as deja.

J'avais dis cela avec un grand sourire et une voix moqueuse. J'aimais chariée les gens mais je le fasait toujours gentillement.

- J'ai 17 ans et Bientot et demi

Ma remarque était stupide mais j'aimais le preciser, et ça depuis toujours.