I'm alone? {{ Libre.

Invité

Les rives du lac m'apaisaient. J'arrivais sans peine à m'identifier à l'eau claire et calme en apparence, j'avais appris avec le temps à cacher aisément le moindre sentiment. Pourtant, en profondeur, tout au fond de l'eau, personne ne connaissait vraiment la nature des secrets qu'il cachait. Comme personne ne saurait réellement un jour ce que je m'efforçais de dissimuler sur moi, ma personnalité, ma vie... Les yeux dans le vague, une main sur ma guitare recouverte par les hautes herbes, j'observais avec attention le moindre remous qui se manifestait à la surface de l'eau. Je m'étais mise en retrait des bords les plus fréquentés par les élèves de Emerald. J'avais grand mal à m'intégrer et à aller vers les autres. J'avais un peu l'impression d'être une extraterrestre même si je savais très bien que tout le monde avait ici un problème comme le mien... Un problème dont il n'avait pas envie de parler. Et je savais très bien qu'il existait certainement des situations plus dramatiques que la mienne...
En parlant de drame, s'il y en avait bien un dans ma vie, c'était bien ma mère. Elle m'avait envoyé le matin même un message. J'avais déjà été surprise par le fait qu'elle sache se servir de ce qu'elle a toujours appelé "l'engin" pour finir dépitée par son contenu.

" Je t'avais déjà dit de rentrer pour dormir tous les soirs."

Je m'étais résignée en me disant qu'elle ne changerait jamais. Quelques semaines auparavant, je ne serais pas rentrée de trois jours qu'elle s'en serait à peine aperçue et voilà que maintenant que j'avais définitivement quitté le foyer familial, elle s'inquiétait de savoir si j'étais rentrée ou non. Je n'avais pas répondu évidemment, j'avais même éteint mon portable tellement ce texto m'avait énervée et au fond, attristée. Ma mère n'avait plus fait attention à ce que je pouvais devenir depuis le décès de mon père. Je m'étais sentie délaissée sûrement comme elle s'était sentie abandonnée quand mon père travaillait d'arrache pied et couchait avec sa maîtresse. C'est bien là la limite des hommes, incapables de satisfaire deux femmes à la fois. Un coup de vent m'arracha à mes pensées, une ébauche de chanson s'était envolée vers la rive. Je me levais d'un bond pour récupérer au plus vite le morceau de papier et ainsi de pas perdre ce qui m'avait demandé tant de travail. Je dévalais la pente qui menait au bord du lac et donc, à hauteur des fameuses paroles. Et puis soudain, le drame. Je glissai, me retrouvant les fesses dans l'eau. Assise dans l'eau, ma fierté, comme l'intégralité de mon corps, trempée, je lâchais un sale juron.

'''''''''''' _ M*rde, m*rde, m*rde.

Je me levais d'un coup, veillant à m'appuyer sur autre chose que de la boue. J'attrapais ma feuille du bout des doigts pour ne pas la tremper. Remontant jusqu'à ma guitare je m'enroulais dans ma veste en essuyant mes mains sur le bout des manches. J'étais plutôt heureuse que personne n'ait pu surprendre cette scène déjà que je ne faisait pas franchement la maligne ! Je saisissais ma guitare et assise en tailleur dans l'herbe haute, je me mis à jouer l'air de ma composition en chantant doucement. Cet air était pour quelqu'un à qui je tenais beaucoup, que j'aimais plus que tout. Mais cette personne ne le saurait certainement jamais.

" In my dreams, I'm with you,
Very near of you.
And you beg me to love you."

C'est beau de vivre dans ses rêves. C'est tellement pratique de pouvoir imaginer sa vie, la peindre sans peine, l'écrire sans limite. Avec amour. Avec passion. Avec tout ce dont pouvait espèrer n'importe quel terrien normalement constitué...

Invité

Aujourd'hui, en ce beau jour de septembre. Cela faisait déjà quelque temps que j'étais arrivée au camp. Je n'allais pas mieux qu'avant. J'avais des amis certes, mais je n'avais pas mon frère, je n'avais même plus de ces nouvelles jusqu'à ce matin.
Ce matin a été différent et je n'aime pas le changement. Alors, aujourd'hui je suis triste, pensive et nostalgique. En effet, ce matin, alors qu'il était à peine 7h, quelqu'un vient toquer la porte. Depuis mes sept ans j'ai le sommeil très léger, alors j'ai bien sur entendu l'inconnue venant m'interrompre dans mon sommeil pas paisible. Toujours ce stupide cauchemars, mais cette nuit là il avait été différent.
Je me levai, habiller d'un short et d'un débardeur je traînai mes pieds froids sur le sol, mes cheveux en bataille, mes yeux mal démaquillés de la vieille étaient entourée de noir et j'avais d'immense cerne. Après avoir ouvrèrent les deux portes de mon bungalow, regardant furtivement la personne qui se tenait en face de moi

-C'est pour ?
-Êtes-vous Jill Leah Collins ?
-Oui, quelque chose ne va pas ?
-Rien de grave, Votre frère vous a envoyé ceci et cela et il m'a demandé de vous donner cette lettre.
-euh...merci ?
-Passez une bonne nuit, en revoir Mlle Collins

Je ne prenais même pas la peine de répondre que je fermais la porte dans un fracas qui aurait pu réveiller un mort excepter mes deux voisines de bungalow. Je me dirigeais les bras charger vers mon lit confortable. Allumai la petite lampe qui se trouvait aux dessus de l'oreiller. Elle n'éclairait pas beaucoup, mais cela suffisait. Je m'asseyais en tailleur en face de mes objets envoyés par mon cher frère. Je ne comprenais pas, je n'aimais pas ça. En effet sur mon lit, ici, a Emerald, se trouvait mes objets les plus précieux. Ceux contenant tous mes secrets, contenant toutes mes peines, toutes mes recherche. Sur mon lit, au fond de ce bungalow, se trouvait, La peluche que mon père m'avait offert lors du Noël de mes six ans. " Cet Ours, contient...tout ce que tu dois savoir. Il t'aidera dans n'importe quoi et répondra a toutes tes questions" En le voyant, ma discussion avec lui tambouriner dans mes oreilles, mais ce n'était pas tout, il y avait deux boîtes. Décorés avec des papiers coller, des dessins, des écritures, Elles m'appartenaient, j'avais caché et protégé ces boîtes. Et aujourd'hui elles se retrouvaient ici par je ne sais qu'elle moyens. Je prenais la lettre de mon frère et commença à la lire tout en serrant L'ours dans mes bras.

« Ma Belle Grande Soeur,

Je crois que je te perds. Je crois qu'on change. Je n'aime pas ça. Tu le sais, Tu n'aimes pas cela non plus, je le sais. Pourtant, ceci n'empêche pas cela. C'est dommage, car tu es la seule personne qui me reste. Tu as raison, il y a maman aussi. Mais elle, je la déteste. Elle m'a abandonné, Jill, je suis seul. J'ai besoin de ma grande soeur. Ici c'est comme la prison, je n'ai même plus le droit à mon ordinateur ou à mon téléphone. Le seul moyen par lequel je peux te donner des nouvelles sont les lettres.
Tu dois te demander pourquoi je dis que maman m'a abandonnée. Et bien je vais te le dire. Elle a demandé de changer de ville, elle a demandé de couper les ponts avec toi comme avec moi. Donc nous n'avons plus aucun moyen de la contacter. Ce n'est pas Grave. De toute façon elle a juste servi à nous gâcher la vie. Elle a vendu la maison, alors je t'envoie si joint t'es objet qui te soit cher. Tout le reste est au fond du garage, si tu as besoin de quoique ce sois demande.
J'espère que tu vas bien, guéris-toi vite, pour pouvoir vivre normalement. à Deux.

Gros Bisous Partout
Je t'aime très Fort
Ton petit frère. »

Après avoir enfilé une tenue convenable et avoir tiré mes cheveux en arrière je partis faire une promenade, trop de questions se posaient dans ma tête au point d'en avoir mal. Je ne faisais pas attention à l'endroit vers lequel je me dirigeas. Lorsque j'entendis une voix, une très belle voix citant de belles paroles. Instantanément je me sentais apaiser et mes questions s'envolèrent. Je m'approchai tout doucement vers ce son puis m'asseyas délicatement à côté d'une jolie rousse.

Invité

J'étais absorbée par ma musique. Les yeux fermés, je sentais le vent venir me chatouiller le nez en me rappelant à quel point j'étais mouillée et abîmer quelque peu mes cheveux parfaitement lissés. Pourtant, je n'y prêtais pas attention. C'était comme si l'espace temps n'avait plus de limites, comme si j'étais seule au Monde. Je tapais du pied au rythme de la mélodie et je pensais, un brin nostalgique, à la petite cabane dans les bois dans laquelle on se réunissait, moi et LUI, dans le temps. Les années défilaient tellement vite que j'avais l'impression d'avoir loupé ma chance, d'avoir loupé ma vie. J'étais comme un loup, qui guettait la proie sauf que moi j'étais humaine et que je guettais la minute pendant laquelle je pourrais me dire: "Ça y est, j'ai réussi quelque chose". Mon esprit se baladait ainsi n'importe où, dans les moindres recoins de ma tête et je passais par toutes les émotions. Certaines m'étaient connues, d'autres non. Qu'importe, c'était tellement bon, de se sentir à la fois heureuse et triste, ambitieuse et nostalgique, libre et enfermée... C'était tellement bon de se rappeler à quel point le passé avait été beau, il y a très longtemps... C'était tellement bon. Je sentais que les dernières notes s'échappaient mais je n'avais pas envie que tout cela se termine. Improvisant, je laissais encore un peu la mélodie s'envoler dans l'air, rejoindre des contrées lointaines. Comme un message d'espoir. Comme un message d'amour. Comme un message d'adieu. Je souriais, j'étais bien et malgré que j'ai bien entendu que quelqu'un avait pris place à mes côtés, je continuais de jouer. A un autre moment, ça m'aurait surement énervée, j'aurais certainement pété un plomb et je serais partie furieuse. Mais j'étais tellement embarquée par ma propre musique que je n'avais même pas la force de dire quoi que ce soit. La mélodie prit tout de même fin... Rien n'est éternel. Alors à quoi bon forcer les choses. Néanmoins, j'étais apaisée, bercée par mes paroles. J'avais oublié ma peine pour un petit moment et je pouvais enfin tourner mon attention vers la fille qui avait pris place à mes côtés. Elle avait de magnifique cheveux réunis en arrière et c'est ce qui m'interpella tout d'abord chez elle. Elle était jolie, comme la plupart des filles ici, mais elle avait un charme en plus. Et malgré l'expression décontracté qu'elle abordait je discernait un brin d'anxiété dans ses yeux. Je lui souris, simplement et je déposais ma guitare à mes côtés, de nouveau.

''''''''''_ Coucou !

Je dis simplement. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire et mise à part "Pardon" je n'avais encore pas dit grand chose à quelqu'un ici. Je la regardais dans les yeux, heureuse tout de même de pouvoir enfin jouir du plaisir d'être en compagnie de quelqu'un d'humain. Je n'étais bizarrement pas fâchée qu'elle se soit introduite dans un moment privilégiée avec moi-même. Et malgré une certaine pudeur, je n'étais pas gênée qu'elle est entendue une chanson si importante pour moi, si remplie de moi-même. C'était toujours plus facile de raconter l'histoire de quelqu'un d'autre. Je regardais à nouveau le lac.

'''''''''' _ C'est magnifique hein? J'ai l'impression que rien ne m'atteint ici.

Je soupirais. Il n'y avait bien qu'ici. Et puis, inexplicablement, je me mis à rire.

'''''''''' _ Je ne sais même pas comment tu t'appelles ! Moi c'est Emma ! T'étudies quoi ici?

Je n'étais pas du genre à raconter ma vie mais j'adorais que les autres me racontent la leur. Non pas pour alimenter les cancans et autres ragots mais tout simplement parce que j'aimais écouter. Peut-être parce que ça m'inspirait ou que ça m'en apprenait plus sur l'être humain. Même si nous sommes tous de la même "espèce" finalement, il m'était parfois très difficile de comprendre certaines réactions ou certains comportements même si je les jugeais parfois admirables... Je dois être égoïste, peut-être... Ou bien tout simplement bizarre, mais c'est loin d'être une nouveauté. Parlez-en aux gens qui m'ont fréquentée !

Invité

J'étais assise là, depuis quelques minutes déjà, pourtant la jeune rousse, ne s'arrêta pas de jouer. Ce n'était pas grave, j'appréciais énormément sa musique. Ça m'apaisais au plus profond de moi, ça me procurai un bien intérieur immense. Je profitai de cet instant pour la regarder. Elle avait de jolis yeux en amande de couleur verte ou marron, je n'aurais pas été capable d'en être sûr. Elle avait les cheveux lâchés et mouiller tout ressèment. Elle m'avait l'air de taille normal et d'une fille. Mais quelque chose me perturba, pourquoi était-elle toute mouiller ? Elle avait sûrement dû avoir la folle idée d'aller se baigner. Je lui demanderai plus tard.
Je tenais toujours ma boite dans mes mains, incapable de la déposer à côté. Puis j'écoutai les notes, la jolie mélodie provenant de sa guitare sèche. Mais lorsque mon passer commencer à ouvrir la porte de mes pensées, elle posa sa guitare. Allez-t-elle m'engueuler ? Me détester sans me connaître ? S’énerver parce que je l'avais dérangée ? Toutes ces questions qui me rendaient anxieuse. Mais lorsque le son de sa voix, doux comme la mélodie qui l'avait précédé elle me lança d'un ton normale, ni avec énormément d'enthousiasme ni sèchement

- Coucou !
- Bonjour.

Elle me regardait, puis détourna la tête vers le joli lac du camp. La chose la plus belle qu'il contenait

-C'est magnifique hein ? J'ai l'impression que rien ne m'atteint ici
- Oui, magnifique et encore le mot est petit. Loin de toute l'agitation du camp. Loin de tout.

Mais soudain elle poussa un soupire qui fut poursuivit d'un rire, que je ne comprenais pas. Mais alors pas du tout, pourtant je rigolai avec elle, j'aime rigoler.

-Je ne sais même pas comment tu t'appelles ! Moi c'est Emma ! T’étudie quoi ici ?

Lorsqu'elle prononça sa phrase, je me calmis un peu, afficha mon sourire, celui qui montrait toutes mes belles dents aligner et blanche puis je lui tandis la main comme les adulte faisait dans les films, ça m'avait toujours fait rire

- Enchanter Emma, moi c'est Jill. Je fais de la danse et hum...de la danse

Je rigolai un peu à ma bêtise, il est vrai que sur le coup je n'avais pas réfléchie

- Et toi, la musique je suppose ?

C’était obligé qu'elle pratique de la musique elle ne pouvais pas faire autrement, mais il y avait certaine personne ici, qui faisait plusieurs activités. Mais Emma était obligée, a mes yeux de faire de la musique, elle devait apporter aux gens le bonheur qu'elle m'avait apportée quelques minutes auparavant lorsqu'elle jouait de simple note sur un manche en bois .

Invité

Elle me dit simplement "Bonjour". Je commençais déjà à apprécier cette jeune fille qui ne forçait pas le silence, qui n'essayait pas de parler juste pour meubler. J'avais toujours eu une sainte horreur des gens qui parlaient pour ne rien dire même si ça m'arrivait parfois, quand des blancs me m'étaient vraiment mal à l'aise. Mais c'était rare, parce que j'aimais être avec quelqu'un et partager un silence, même si ça n'aidait pas franchement à faire connaissance avec quelqu'un qu'on vient de rencontrer. Et ça, j'en prenais bien conscience à cet instant précis.

123456- Oui, magnifique et encore le mot est petit. Loin de toute l'agitation du camp. Loin de tout.

Elle riait avec moi de la réflexion que je n'avais pourtant pas exprimée à haute voix. Encore une fois, j'aurais surement été agacée en temps normal, mais là, ça ne me dérangeait pas du tout et ça me faisait même plaisir. Quant à sa réflexion, c'était vrai. A ce moment précis, j'avais l'impression d'être "loin de tout", autant physiquement que psychiquement et ça me faisait un bien fou. Je ne devais pas être la première jeune du camp à venir me retrouver ici, sur les rives du lac pour jouer un morceau, faire le point, ou tout simplement profiter d'un moment de tranquillité et pourtant j'avais l'impression que j'étais la première à avoir découvert cet endroit. Ce qui me rendait un peu fière de moi finalement.

123456- Enchanter Emma, moi c'est Jill. Je fais de la danse et hum...de la danse.

Elle dit ça en me serrant la main et je ris de bon coeur. A la fois amusée par son hésitation et par toute ces cérémonies. Elle avait vraiment l'air très simple, comme jeune fille et c'était bien rare à présent. En arrivant ici, j'avais été étonnée. Je m'attendais à débarquer dans un camp de dépressifs, tous plus renfermés sur eux-mêmes les uns que les autres. Mais ce n'était pas le cas. Bien sur, chacun avait eu son cota de peines mais ça se lisait peu dans les comportements, finalement.

123456- Et toi, la musique je suppose ?

La musique, c'était toute ma vie depuis mon plus jeune, mon refuge. Mon refuge c'était ma guitare, même si j'aurais eu bien du mal à me glisser dedans, je vous l'accorde. Mes compositions avaient d'abord été enfantines, innocentes et simplettes et puis avec la maturité, l'expérience, j'avais trouvé une façon de les tourner qui montraient vraiment ce que j'étais, au plus profond de moi.

123456- Oui. Je fais de la guitare depuis longtemps et je chante aussi. Et j’ai pris des cours de batterie, mais malheureusement, on ne l’enseigne pas ici et puis, c’est beaucoup moins simple à transporter qu’une guitare !

Je ris. Surprise et agacée que je parle autant. Ce n’était pourtant pas dans mes habitudes. J’étais plutôt renfermée d’ordinaire et même des choses aussi banales, je les confiais peu. Surtout au bout de deux minutes.

123456- Et toi, tu fais de la danse depuis longtemps? Il faudra que tu me montres !

J’étais heureuse, c’était la première amie que je me faisais ici, à Emerald, et ça me remplissait de bonheur... Je m’aperçus ensuite de la présence d’une boite à ses côtés. J’étais intriguée. Que pouvait-elle renfermée? Était-ce la raison pour laquelle elle était venue s’isoler et marcher ici? Je fixais sa boite un long moment puis regardait dans une autre direction, de peur qu’elle ne me trouve trop curieuse.

Invité

J'écoutai ce que me raconter Emma avec attention, en effet, j'aimai écouter les gens sans pourtant intervenir. Et puis la voix de mon amie rousse n'était pas du tout déplaisante à entendre.

- Oui. Je fais de la guitare depuis longtemps et je chante aussi. Et j'ai pris des cours de batterie, mais malheureusement, on ne l'enseigne pas ici et puis, c'est beaucoup moins simple à transporter qu'une guitare !
- Wahou ! Une vraie pro de la musique dis donc (:. J'approuve totalement pour la Batterie mais c'est dommage, moi j'aime bien.

Je lui souriais tandis qu'elle rigolait. Je l'aimai bien, elle était adorable.

- Et toi, tu fais de la danse depuis longtemps ? Il faudra que tu me montres !
- Euh, moi ? Bien, je fais de la danse depuis toute petite dans ma chambre, mais j'ai vraiment commencée à l'âge de 14 ans. Hum, un jour si tu veux.

Cela ne me dérangeais pas de danser devant des gens, mais juste quand ils tombaient là au hasard non quand c'était voulu. Je la vis fixée ma boite, en forme de boite a chaussure décorée par mes soins. Puis elle détourna le regard dans une autre direction, pensant sûrement que je ne l'avais pas vue.

- Emma ?

Je voulais lui demander quelque chose, simple pour moi et peut-être qu'elle elle ne voudrait pas. J'avais peur de sa réaction, je n'avais jamais été comme ça. Pourtant, ici j'avais peur qu'ils s'emportent, qu'ils partent sans rien dire, qu'ils rigolent, qu'ils m'envoient bouler ou tout simplement me répondent avec un grand sourire une réponse positive.

- Tu veux bien me jouer un morceau ? Encore. J'ai besoin de m'évader, s'il te plait ?

Et je la regardai avec un regard suppliant, en effet, j'aimais ses mélodies. Je ne connais Emma depuis pas longtemps, certes, mais quelque chose nous unissaient, quelque chose faisait que je tenais déjà à elle.

[désolé du retard, j'etait occupée ces dernier temps. En plus ce week end je ne suis pas là :/. Je te repondrai demain, si tu a repondu. désolé encore. ]

Invité

[c'est pas grave, t'inquiètes pas !]

123456 - Wahou ! Une vraie pro de la musique dis donc (:. J'approuve totalement pour la Batterie mais c'est dommage, moi j'aime bien.

Une vraie pro de la musique, j'avais de sérieux doutes. Disons que je me débrouillais. J'avais horreur qu'on me fasse des compliments, même sincères. Ils me mettaient dans un état incroyable et je virais bien souvent au rouge cramoisi. Cette fois là ne fut pas l'exception qui confirmerait la règle. J'ai viré au rouge pivoine en moins de deux secondes.

[color=blue]- C'est juste beaucoup de travail, pour un ridicule gramme de talent. Moi aussi j'aime bien, mais bon, on a pas tout ce qu'on veut dans la vie...

Et j'étais bien placée pour en parler. Même si elle non plus n'avait pas du être gâtée par l'existence tous les jours. Ma présence ici, mes rencontres, m'avaient appris à relativiser sur les évènements qui avaient marqués à jamais ma vie, mon enfance, mon adolescence. Je ne me trouvais plus si à plaindre que ça... Face à tous les malheurs qui sévissaient, à chaque heure, à chaque seconde, partout dans notre Monde. Notre Monde qui abrite les espoirs déçus, les destins brisés, les familles divisés, la pauvreté, la faim.

123456- Euh, moi ? Bien, je fais de la danse depuis toute petite dans ma chambre, mais j'ai vraiment commencée à l'âge de 14 ans. Hum, un jour si tu veux. [/grey]

J'avais vraiment envie de la voir danser, rien qu'à la regarder, je devinais qu'elle devait être une très bonne danseuse. Dans sa façon de s'exprimer, dans son attitude, tout n'était que grâce. Et rien qu'à voir son rapport à ma musique, je devinais qu'elle avait un sens inouïe de la rythmique. Ce qui faisait un point commun entre les compositeurs et les danseurs.

123456- Tu dois danser merveilleusement bien. J'ai hate.

C'était une façon pour moi de lui faire part de mon enthousiasme mais d'aussi lui faire comprendre que je le souhaitais réellement. J'avais toujours eu une admiration de tous les instants pour tous les arts, et juste après la musique et la photographie, venait la danse. J'admirais ces gens qui étaient capables de mettre des gestes sur une musique... Je trouvais ça tellement plus délicat que mettre quatre mots sur une partition ridicule.

123456- Emma?
123456- Oui?

Je me demandais bien ce qu'elle voulait me demander. En général quand les gens vous appelle par votre prénom avant de vous demander quoi que ce soit, c'est que la question est un peu délicate. Je l'interrogeais du regard pour qu'elle continue.

123456- Tu veux bien me jouer un morceau ? Encore. J'ai besoin de m'évader, s'il te plait ?
123456- Avec plaisir !

Ca me touchait que mes morceaux lui permettent ainsi de s'éloigner un moment de ses problèmes, de sa vie mouvementée, ... Je réfléchissais un moment, pour finalement me décider pour une douce balade que j'avais composée. Elle parlait de l'amour parfait, celui que personne ne pouvait atteindre et on m'avait plusieurs fois complimentée sur la profondeur du texte. Bien que je ne le trouve pas d'une exceptionnelle beauté. Je grattais, m'évadant peu à peu au fil des notes et espèrant très fort que mes mots lui redonnent espoir...

Invité

J'étouffai un rire lorsque je la vie rougir, c'était mignon certes, mais je m'étais toujours demandé pourquoi les gens rougissaient, mais cela m'amusais énormément.

-eh ! Pas besoin de rougir comme ça, je sais que je suis belle mais bon...

Je la taquinais, et elle devait s'en douter. Du moins je l'espère.

- C'est juste beaucoup de travail, pour un ridicule gramme de talent. Moi aussi j'aime bien, mais bon, on n'a pas tout ce qu'on veut dans la vie...

J'avais envie de répondre, mais je savais que cela allé partir en polémique ou je ne sais quoi. Ce que je voulais éviter, les longues conversations lorsque deux personnes ont des avis différents. Je lui souriai donc tout simplement.

-Tu dois danser merveilleusement bien. J'ai hâte.

Ses paroles me firent plaisir, alors comme cela elle voulait vraiment me voir danser ? Pour le merveilleusement bien, je n'étais pas sur, pour le Bien j'étais d'accord pour le merveilleusement c'était à voir, mais chacun avais c'est gout de la perfection.
Lorsqu'elle accepta de me jouer un morceau, je lui fis un magnifique sourire. Lorsque les premiers sons parvinrent à mes oreilles cela me calma puis m'apaisa au fur et à mesure de la chanson. Les paroles étaient magnifiques et très touchante. Dans un élan de paix et de nostalgie je posai ma tête sur son épaule. J'étais bien comme ça, rêveuse d'un amour impossible et d'une vie parfaite. Mais lorsque le premier morceau se termina

-continue, ne t'arrête pas s'il te plait Emma...

Je voulais vraiment entendre ce son si doux qui va directement jusqu'à votre coeur, il arrive à ouvrir toutes les portes même celle fermer a double tour pour tout vous montrai sans pour autant vous blésais. Je souffrirai sûrement après, ce n'est pas grave j'ai enfin un moment de paix.

Invité

123456-eh ! Pas besoin de rougir comme ça, je sais que je suis belle mais bon...

Je lui souriais. Elle avait un joli sens de la répartie, ce qui me gênait encore un peu plus, mais cette fois je ne le montrais pas. Par pudeur, et par fierté, aussi. Je rougissais rarement pourtant, en dehors des moments où l'on me faisait des compliments. Et ces derniers temps, ça n'avait pas été si souvent que ça... Ca avait même été très rarement. Ma mère était plus occupée à me rabaisser plus bas que terre et mes rares amis m'avaient laissé tomber par obligation ou par choix. Je me souvenais avec nostalgie du temps où j'étais entourée. C'était tellement loin... Tellement, tellement... C'était tellement loin que j'avais peur que les souvenirs ne m'échappent. Et ne s'évanouissent. A jamais.
Je jouais mon morceau avec passion, comme à chaque fois. Une partie de moi était là, commandant à mes doigts de glisser les cordes tandis que l'autre était complètement transportée vers une contrée inconnue; un endroit où je me retrouvais seule face à moi-même: mes pensées. La mélodie était une de mes préférées, même si je les aimais toutes autant les unes que les autres. Elles avaient chacune leur signification dans mon cœur, leur valeur particulière. Chaque histoire a sa chanson.

123456-continue, ne t'arrête pas s'il te plait Emma...

Je ris légèrement, un brin flattée qu'elle aime à ce point ma musique. Autant que je l'aimais moi-même. On m'avait déjà dit que j'avais du talent, que j'étais douée, parfois même que j'avais ça dans le sang. Mais rares étaient les personnes qui avaient vraiment apprécier un moment avec moi seule et ma guitare. Rares étaient les personnes qui s'étaient assez intéressées à moi pour écouter comme cela ma musique.

123456- Sans problèmes. Je te joue encore une compo.

Je repris alors là où je m'étais arrêtée, grattant les cordes de ma guitare, la faisant vibrer. J'avais l'impression que le sol vibrait avec mes notes, que la terre bougeait au fil de ma mélodie, que la nature était en parfait harmonie avec ma musique... Ce morceau là finit aussi par prendre fin, comme si elle était inévitable. J'avais pourtant essayé de le faire durer le plus longtemps possibles, doublant les notes, improvisant même un refrain à la fin. J'avais tout fait pour que ce moment s'éternise encore et encore, qu'elle arrive vraiment à s'évader cette fois sans que je ne la coupe. Je prenais ce rôle à coeur. J'avais vraiment envie qu'elle évacue grâce à ma musique. A ma mélodie. Celle que j'avais composée, celle que j'avais écrite. Celle qui était tant pour moi: l'histoire d'une petite fille qui a grandi trop vite...
Je détournais mon attention sur la boite qu'elle avait sur elle. Et espèrant avoir un peu plus d'informations, espèrant avoir suffisamment gagner sa confiance pour qu'elle me parle sans retenue. Mais si elle ne souhaitait rien me dire, je respecterais également cette décision. Evidemment.

123456- Euh... Il y a quoi dans ta boite?

Je la regardais droit dans les yeux, pour qu'elle se sente rassurée et en même temps qu'elle sache que je n'insisterais pas si elle changeait de sujet.

Invité

- Sans problème. Je te joue encore une compo.

Après cette phrase je me sentis rassurée et à partir de ce moment je su qu'elle serait là pour moi. Que je pouvais avoir confiance en moi. Malgrès le fait qu'on se connaisse que depuis quelques minutes ne changer rien. Je serais là pour elle, comme je l'espère sera la pour moi. Le morceau me permit d'évacuer, au moins lors d'un court instant toute la souffrance et toute la haine que j'avais en moi. Je n'avais toujours pas compris le geste de mon père et ni pourquoi après notre départ, au bout de quelque semaine j'avais après, que la mère de ma meilleure amie c'était suicidé. Un truc était inexplicable, introuvable. Pourtant, je savais que la cause était commune. Mais lorsque la musique prit fin, que la dernière note s'envola en même temps que toutes ses pensées hideuses et immondes qui avait refait surface. Je relavai la tête, re-croisa convenablement mes jambes puis me tourna de façon à voir le paysage qu'est le lac et Emma, ma nouvelle amie.

-Euh... Il y a quoi dans ta boite ?

Cette question me perturba, je restai de marbre quelques secondes, peut-être même minutes. Cette question personne n'avaient osé la poser. Mon petit frère, n'avait pu, Travis non plus, pourtant il l'avait vu des milliers de fois et puis Nate non plus, je savais que ça le démengait de la poser, mais il s'était retenue, aller savoir pourquoi.
Lorsque je re-prenai mes esprits, je remarquai qu'elle me regardait dans les yeux avec un regard puissant en émotions. Elle voulait me montrai qu'elle était la pour moi, ce coter la me fit sourire et elle voulait aussi me montrer que si je ne répondais pas ce n'était pas grave.

-Euh...Je...c'est...Humm...On ne m'a jamais pose cette question, ça me perturbe un peu.

Je lui fis un sourire pour lui montrer que je lui dirai, cela oui, mais qu'il fallait avant tout que mes idées se remettent en place. Je pris la boite poser à ma droite et la positionna en équilibre sur quelques parties de mes jambes.

- Cette boite contient des souvenirs, photo, recherche, lettre, gadget. Tout. Et j'en ai une deuxième, mais celle là est la plus importante de toute.

Je caressais le couvercle de mes doigts délicatement. J'avais envie de l'ouvrir, cela faisait longtemps, en effet la dernière fois que je l'avais ouverte, je devais être âgé de 13 ans. C'est ce qui m'avait incité à apprendre la Danse et a déménagé une fois de plus.

Invité

Elle était restée de marbre face à ma question et je ne savais que faire ni que dire. Du coup, j'attendais seulement une réponse et j'étais sure, malgré tout, qu'elle finirait par me la donner. Je sentais néanmoins dans son regard que j'avais touché un point sensible, peut-être cette boite renfermait-elle le plus grand secret de son existence. Ou alors une bombe capable de faire exploser la forêt en moins de deux secondes. Je ris intérieurement. Jill avait l'air bien incapable de faire une chose pareille et elle était loin d'avoir le profil du terroriste parfait. Je m'amusais souvent à me faire des films comme ceux-ci, pour mettre un peu de fantaisie dans mon existence même si je savais pertinemment que la plupart de mes hypothèses étaient fausses. Contre toute attente, elle me répondit :

123456-Euh...Je...c'est...Humm...On ne m'a jamais pose cette question, ça me perturbe un peu.

Je savais bien que je n'aurais peut-être pas du poser la question de but en blanc. Pourtant, le sourire qu'elle me fit me rassura: elle voulait bien me le dire. Elle avait juste certainement besoin de se remettre les idées en place avant de me déballer ce qu'il y avait à dire sur cette fameuse boite, objet de toute mon attention à présent. Elle la mis sur ses jambes et je la regardais, attendant qu'elle reprenne la parole.

123456 - Cette boite contient des souvenirs, photo, recherche, lettre, gadget. Tout. Et j'en ai une deuxième, mais celle là est la plus importante de toute.

Une boite à souvenirs. J'en avais une aussi, étant plus jeune et je l'avais enterrée dans le jardin, espérant que des archéologues la découvrirait dans des milliers d'années. Mais cette boite avait l'air d'avoir une valeur particulière pour Jill et le fait qu'elle la considère comme la plus importante de toutes me laissait penser que ce qu'elle renfermait devait être directement en rapport avec son histoire, avec sa famille peut-être, avec la tournure qu'avait pris son destin. J'observais ses doigts caresser le haut de la boite et je gardais un instant le silence, avant de continuer:

123456- Waouh. Ca doit être super de se replonger dans ta boite de temps en temps.

J'aurais aimé avoir une boite moi aussi qui me rapelle mes origines, les choses que j'avais traversé. Au lieu de ça, j'avais simplement une photo prise le jour de ma naissance. Une photo qui montrait une famille heureuse et épanouie. Et on l'était, dans ce temps là, on l'était. Jusqu'à temps que mon père délaisse ma mère et qu'il se tue dans un accident de voiture. Jusqu'à temps qu'elle me batte... Et que le souvenir de notre famille heureuse ne soit plus qu'un lointain espoir.

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Lorsque j'eus déballer ce que contenait ma boîte, un court silence ce fit, il n'était pas gênant, juste reposant, je savais qu'elle cherchait que dire, comment le dire ou je ne sais quoi. C'était bien de réfléchir a que dire, parce que les paroles blesses. Et surtout qu'ici, nous sommes fragiles du petit coeur qui nous fait vivre, souvent durci par le temps mais facile a brisée lorsqu'on touche un point, un seul et unique. Après tout, Un mot et tout est perdu, un mot et tout est sauvé. La voilà la vérité, un mot peut changer toute une existence, en bien ou en mal.

- Waouh. Ca doit être super de se re-plonger dans ta boite de temps en temps.

Je tournai mon regard vers elle, tandis qu'elle regardait ma boîte d'un oeil envieux. Allez savoir pourquoi. Elle devait sûrement ne pas en avoir. Moi je l'avais depuis mes sept ans, mais je l'ai ouvert que quelques fois. J'avais gardée toutes choses, utiles ou inutiles, Belles ou moches, à moi ou pas, me rappelant des souvenirs ou me rappelant strictement rien, mais un jour je savais quand les regardant tout me reviendrai. Je regardai ma boîte un instant avant de re-porter mon regard sur Emma

- La dernière fois que je l'ai ouverte j'avais 13 ans.

Elle daigna enfin détacher son regard de ma boîte.

- Tu sais, ce n'est pas si super que ça. Tu as tous tes souvenirs, bon ou mauvais qui te saute en pleine figure sans pouvoir les arrêter et s'en pouvoir arrêter d'aller au fond de la boîte, mais tu sais Emma, cette boîte malgré le fait qu'elle me fait du mal rien qu'en la regardant je ne sais pas comment je pourrais faire sans j'ai besoin de la savoir près de moi.

Emma m'avait écouté sans rien dire, elle m'avait écouté. Comme une amie écoutée une autre amie, qu'un élève devait écouter les profs, qu'une personne écoute la musique. Elle m'avait écouté sans me couper, sans souffler, non à la place de cela, elle m'avait regardé, s'intéressant à ce que je disais. C'était rare, j'avais souvent l'impression de parler au vide.

- Emma ?...

Cela devait faire trois fois que je prononçais son prénom, je souriais intérieurement à ma petite remarque inutile

- Tu ... Tu veux bien... La regarder ?

J'étais confuse dans mes paroles, car j'étais confuse tout court. En effet j'allais commettre un geste soit fantastique si tout se passer bien, sois irréparable si cela se passait mal.

- Enfin, l'ouvrir avec moi ? Et regarder ce qu'elle comporte ?

Voilà je m'étais lancée. Maintenant il ne restait plus que de l'espoir. L'espoir de ne pas souffrir, de ne pas lui faire peur, la faire pleurait, ne pas pleurais, ne pas fuir encore une fois, ne pas me refermer sur moi-même, ne pas déprimer. Beaucoup d'espoir étaient présent en moi à ce moment précis.

Invité

- La dernière fois que je l'ai ouverte j'avais 13 ans.
- Oh...

- Tu sais, ce n'est pas si super que ça. Tu as tous tes souvenirs, bon ou mauvais qui te saute en pleine figure sans pouvoir les arrêter et s'en pouvoir arrêter d'aller au fond de la boîte, mais tu sais Emma, cette boîte malgré le fait qu'elle me fait du mal rien qu'en la regardant je ne sais pas comment je pourrais faire sans j'ai besoin de la savoir près de moi.
- Ça fait du bien de vider, de prendre tout dans la figure parfois. Même si ça fait mal. Même si c'est dur. Je comprends. Moi aussi j'ai des choses qui me font mal et pourtant plutôt que de les fuir, je les cherche

- Emma ?... Tu ... Tu veux bien... La regarder ? Enfin, l'ouvrir avec moi ? Et regarder ce qu'elle comporte ?

- Ça serait avec plaisir !

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123456 - Tu sais, ce n'est pas si super que ça. Tu as tous tes souvenirs, bon ou mauvais qui te saute en pleine figure sans pouvoir les arrêter et s'en pouvoir arrêter d'aller au fond de la boîte, mais tu sais Emma, cette boîte malgré le fait qu'elle me fait du mal rien qu'en la regardant je ne sais pas comment je pourrais faire sans j'ai besoin de la savoir près de moi.
123456 - Ça fait du bien de vider, de prendre tout dans la figure parfois. Même si ça fait mal. Même si c'est dur. Je comprends. Moi aussi j'ai des choses qui me font mal et pourtant plutôt que de les fuir, je les cherche.

Je crois que sur ce point là, on soit différente. En effet, je chercher plutôt à fuir les choses qui me faisait du mal plutôt que de m’en rapprocher. Mais ce n’est pas pour autant que je ne trouvais pas ça bien. Des fois, pas tout le temps, il fallait allait vers ces choses, on en avait besoin pour vivre correctement. C’était comme ca. C’est la vie, elle est faite ainsi et il faut le respecter. Cependant, si je pouvais éviter de souffrir j’irai mieu. Beaucoup mieu. Comme tout le monde je pense. Je levai mes yeux bleus vers ses yeux verts.

123456 - Emma ?... Tu ... Tu veux bien... La regarder ? Enfin, l'ouvrir avec moi ? Et regarder ce qu'elle comporte ?

Cette phrase m’avais été difficile a prononcé. Je n’avais jamais demandé à quelqu’un de faire cet acte. Encore moins lorsque je connais cette personne depuis vingt minutes a tout cassée. Mais Emma, me donnée envie d’avoir confiance en elle. Elle était différente et ça je le savais. La seule chose que je découvrirai avec le futur c’est si elle est différente en bien ou en mal. Mais ca ne m’inquiétait pas. Je refuser catégoriquement de me projetai dans un futur proche ou non. Je n’avais pas cessé de la regarder dans les yeux malgré la peur lisible dans les miens.

123456 - Ça serait avec plaisir !

C’est quatre mots me soulagèrent plus que je l’avais pensée. Je me sentais bien, je lui fis un sourire dévoilant encore toutes mes dents blanche et alignée. Je me levai avec grâce et délicatesse tenant toujours fermement ma boîte. Puis me rasseillis en face d’elle. J’installai ma boîte entre nos jambes puis enleva l’élastique.

123456 - Merci. Je te laisse l’honneur de l’ouvrir.

Cette phrase m’avait arrangé un sourire en coin. Je ne savais pas quoi lui dire, j’avais envie de l’ouvre avec elle. C’était comme ça et personne d’autre. En revanche je voulais que ceci reste un secret.
Je n’avais pas vraiment envie de voir ma vie coller sur tous les murs d’Emerald inn. ET la d’un coup, le stresse d’ouvrir cette boite me repris. Comment allée-t-elle réagir ? Va-t-elle rigolai ? Pleurai ? Se moquer de moi ? Avoir de la pitié ?
Toute sortes de question inutile et sans réponse.

123456 - Dis, ça reste une secret, hein ?