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entre nulité et talent, il n'y a qu'un pas; ft. Travis |
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 Sujet: entre nulité et talent, il n'y a qu'un pas; ft. Travis  Mar 15 Sep - 21:22 |
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Qu'est ce que je fous là? Au moment où je me posais cette question, je me rendit compte qu'elle n'était pas associée qu'au moment présent, mais à ces derniers jours. Qu'est ce que je foutais dans ce camp? Voilà, ça, c'était la question, que je m'étais posée.
Ca faisait pile une semaine que j'étais arrivé, et ce sentiment commençais à s'atténuer. Mais là, la question était arrivée là car j'étais dans un gymnase. Les gens normaux, eux, évitent les cimetières. Ou, des fois, les hopitaux. Les morgues, les vieux manoirs, ou je ne sais quoi: et bien non, moi c'était les gymnases. Horreur de ce lieu maudit, où on exerçait basketball, tennis, volleyball, badminton, football, handball et autres jeux de torture.
Certes, j'étais un garçon, et les garçons aime le sport autant qu'ils aiment les filles. Moi j'aimais les filles, et je haïssais le sport. Mes professeurs de sport de mon ancien collège exprimaient pour moi ou de la pitié, ou de la colère, ou du désolement. C'était plutôt les professeurs de français et de musique qui m'aimaient. Ceux de mathématiques, eux, faisaient une dépression après avoir essayé des mois et des mois d'entrer dans ma tête théorèmes, cosinus et autres. C'était simpe: les arts: 18, le sport: 2, les lettres: 19, les sciences: 6. Régularité était mon mot d'ordre, oui. Je m'efforçais de faire des efforts, mais quand au bout plusieurs mois, je voyais qu'ils étaient vains, j'arrêtais.
Mais, aujourd'hui, j'étais venu dans le gymnase. Il y avait une sorte cadi rectangulaire, bleu et d'une grande taille, à roulette où reposaient des ballons, ou des bombes nucléaires pour ma moyenne d'antan, selon moi. Je me dirigeai vers cette caisse, en pris un de basket, et me dirigea à bonne distance du fameux panier. Je me mit en position, et lança le ballon. Il arriva à ce qui me parut des kilomètres de l'endroit désiré.
▬ Ca, c'est d'la surprise, dis-je avec, bien-sûr, ironie.
Je réitérer au moins quinze fois mon geste. Aucun n'atteint son but, bien-sûr. Je lança le ballon avec une fausse véhémence dans le cadi. Il arriva à côté, et je m'étendais sur le sol, en criant de rage. un cri, bien sûr, modéré.
Dernière édition par Duncan McFadden le Jeu 17 Sep - 22:13, édité 2 fois
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| Sujet: Re: entre nulité et talent, il n'y a qu'un pas; ft. Travis Mer 16 Sep - 16:25 |
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Lorsque la vie vous joue des tours comme ceux qu’elle m’avait joués, il était difficile de reprendre gout à la vie, surtout qu’à présent, j’allais en construire une nouvelle. La nuit avait été courte pour mes colocataires et ma petite personne, Jude avait pleuré toute la nuit, et c’était donc d’immense cernes-poches qui maquillaient nos visages pâles pour partir en cours. Moi-même n’étais pas vraiment d’humeur à partir écouter un discours de cinquante minutes exprimant la colonisation au Congo dans les années trente et où la discrimination des noirs était à l’actualité, où la caricature des sauvages d’Afrique-Congo & Rwanda étaient représentée comme des singes à lèvres supérieur qui parlaient comme des imbéciles et qui était inférieure face à la technologie actuelle de l’Occident ainsi que de L’Amérique. Ainsi, je partais vers le gymnase où, à cette heure matinale, personne ne s’y trouvait. Enfin, disons qu’il était plutôt rare de trouvée une personne vagabondant dans un gymnase à une heure pareille.
J’avais tellement peur de laisser Jude seul avec Nate, mais sachant que Calleigh était la pour le surveiller, j’avais légèrement plus confiance et me permettait de faire quelques paniers afin d’entretenir ma forme. Depuis la mort de Leavesden, je n’avais plus remis les pieds ni sur une scène, ni sur un terrain de basket et pourtant, aujourd’hui, j’allais à nouveau entrer dans ce lieu qui m’avait ouvert tant de portes dans le passé. Aujourd’hui, j’étais dans ce camp miteux, partageait mon espace vital avec deux personnes dont je ne connaissais qu’un minimum et élevait un enfant qui jusqu’à présent, ignorait mon existence & réciproquement. De plus, j’avais des séances chez la psychologue du camp, ce qui était inutile puisque, les autres avaient essayé, en vain, de me faire parler.
J’entrai donc dans ce lieu qui m’était sacré dans le passé. Je fronçais les sourcils à l’entende d’un cri, un jeune homme puisque la tonalité de cette voix était bien plus grave que celle d’une fille. Il ne me fallu que quelques secondes pour apercevoir l’émetteur de ce bruit presque assourdissant : Un jeune homme allongé par terre, ainsi qu’un ballon de basket gisant juste à côté du cadi contenant toute sorte de ballons pour différent sport tel que le football, le basketball ou encore le soccer² . Son cri avait peut-être été modéré mais je l’avais entendu. Je m’approchais sans faire de bruit, et pris le ballon entre mes mains avant de le lancer dans l’anneau en acier qu’on nommait le panier. C’était un tir à trois point et peu de joueur y arrivait, j’en faisais par chance, partie. Je m’approchais de cet homme toujours immobile.
▬ Essaye de te rapproché et vise le « petit carré » t’y arrivera d’une manière ou d’une autre.
C’était un simple conseil qu’on apprenait en première année de sport lorsque l’on faisait partie de l’équipe de basket. Il avait pourtant l’air assez bien sculpté pour pratiqué un sport, mais ma simple impression fut qu’il devait être beaucoup plus à l’aise avec des lettres qu’avec un ballon. Certains rêvent depuis tout petit de jouer chez les Lakers, d’autres encore rêvent d’entrer à Harvard, il y avait tant de filières pour entrer dans le monde des adultes.
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²Soccer est le nom commun utilisé aux USA pour définir le Football européen.
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| Sujet: Re: entre nulité et talent, il n'y a qu'un pas; ft. Travis Jeu 17 Sep - 21:49 |
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Allongé par terre, je n'avais pas vu le jeune homme arriver. Il me passa devant, je tournai la tête. Il avait à présent la ballon de basket entre les mains. Rien que de le voir de dos, je sus que je ne l'avais encore jamais vu. Châtain clair, grand, j'irais même jusqu'à dire qu'il était musclé, il avait une stature de sportif. Comme pour confirmer ça, il lança le ballon de ce qui me semblait très loin - ça devait être banal pour lui. Je m'y attendais: il ne rata pas son coup. C'était fou comme je jugeais les gens, comme je leur attribuais des "style" tout de suite. Genre, "Ah, lui est un sportif. Lui il est plutôt genre le gars qui surf sur la plage. Lui, là, c'est un skatteur." Au fond de moi, je ne savais pas qui était ces gens. Mais j'avais changé. Cette phase de jugement, c'était plutôt en quatrième, et en troisième. Après, qui aurais-je pu juger?
C'était pour ça que je reconsidéré mon jugement: je ne devais pas jalouser tout les cracks sportifs. Après tout, il était peut-être très sympathique ! Après avoir mis la panier, il alla chercher le ballon, et revint vers moi. J'étais par terre, les mains derrière moi me soutenant. Je le regardais arrivant, le visage affichant une mine intriguée.
▬ Essaye de te rapproché et vise le « petit carré » t’y arrivera d’une manière ou d’une autre.
Combien de fois avais-je entendu ça. Je le savais, j'essayais de le faire, mais non, ça ne donnais rien.
▬ Tu... Tu perds ton temps, tu sais ? Personne n'as jamais réussi à me faire faire réussir. Ce que.. Ce que tu viens de me dire, je l'ai déjà entendu des centaines de fois, il n'y a rien à faire.
À cette instant, je n'avais qu'un mot dans la tête: La Honte. Il était le genre qui réussissait tout, ça se voyait sur son visage. Mais je me reprit: tout ne lui avait pas toujours sourit dans la vie, il était ici, à Emerald Inn.
Je vis qu'il me tendait le ballon, d'un air de dire "Essaye toujours". Je soupirais, mais pris tout de même le ballon, me relevant nonchalamment. Je m'approchais bien plus près que lui, mais pas trop: je connaissais les limites. Enfin, il me semblait que c'était ça, du moins. Je regardais avec insistance le petit carré noir. Après avoir bien estimé la longueur, je le lançais. Il rebondit sur la barre circulaire en fer et tomba sur le sol, sans passer par le panier.
Je baissais la tête: incorrigible nul.
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| Sujet: Re: entre nulité et talent, il n'y a qu'un pas; ft. Travis Jeu 17 Sep - 22:04 |
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J'avais toujours dit qu'il ne fallait pas baisser les bras, même après de nombreux efforts. Je le regardais et lorsqu'il lança le ballon, je vis directement ce qu'il clochait dans son tir. Sa manière de tenir le ballon pour le lancer. Je soupirais devant sa faiblesse, c'était surtout le fait qu'il baisse les bras qui m'exaspérait. Je reprenait le ballon et lui lançais avant qu'il ne le rattrape maladroitement
- Moi c'est Travis. Tiens ton ballon de façon à ce que tes deux pouces et index forme un triangle. Fléchis les jambes et donne de l'élan à ton lancé...
S'il n'y arrivait pas à ce moment là, je ne savais vraiment pas quoi faire, c'est qu'il était vraiment nul, à moins qu'il utilise la méthode mémé. J'attendais, même si mes cernes commençait à faire lourd et que mon sommeil commençait à peine à réapparaitre. Jude n'avait vraiment pas été tolérant avec moi.
- Tu peux y arrivé, c'est pas en se disant : Je suis nul. Qu'on y arrivera, mais chacun son truc.
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| Sujet: Re: entre nulité et talent, il n'y a qu'un pas; ft. Travis Sam 19 Sep - 11:57 |
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Je dois avouer que quand je vis le jeune homme arriver vers moi, je me demandais si il allait me donner un coup de point, une claque ou un truc du genre. Je comprit cependant que ce qu'il voulait, c'était m'aidait à réussir au moins une fois dans ma vie un panier. Peut-être que ça lui faisait mal de voir quelqu'un rater tant un sport qui, je pensais, devait le passioner. ▬ Moi c'est Travis. Tiens ton ballon de façon à ce que tes deux pouces et index forme un triangle. Fléchis les jambes et donne de l'élan à ton lancé...Je pris le ballon comme il m'avait dit, pouce et index formant un triangle. Je fléchis légèrement les jambes. J'attendais un peu, et je songeais à ce qu'il allait arriver si je n'y arrivais pas. Il alait peut-être me dire que j'était un cas désespéré ? Bon, allez Duncan, prends ton courage à deux mains, enfin, ton ballon, et vas-y. Je le lançai en visant le carré noir, comme ce Travis m'avait dit plutôt. Il toucha le carré puis redescendit... Dans le panier ?! Oui ! Je n'avais pas rêvé ! Je me retournai. ▬ Enchanté Travis, moi, c'est Duncan. Félicitations, tu viens de réaliser en quelques mintues où des profs de sport ont échoués durant des années !Je m'étonnai à être content: au fond, c'était du sport, ce que je haïssais. Mais peut-être que cette haine venait de ma nulité ? Peut-être que, si j'avais mis plus de volonté, j'aurais aimé ? Ah, ce jeune homme avait réussis à me faire aimer le sport, une chose que je croyais impossible: Duncan appréciant mettre un panier, où vas le monde ? Dans le bon sens, je pense.
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| Sujet: Re: entre nulité et talent, il n'y a qu'un pas; ft. Travis Sam 19 Sep - 12:31 |
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L'enthousiasme de ce garçon me fit bien rire mais en même temps, j'étais heureux qu'il ai réussi, j'avais fais ma bonne action de ma journée. Je le regardais avant de regarder à nouveau ma montrer, d'une minutes à l'autre, la voix si cristalline de Calleigh hurlerait mon nom car elle devra une fois de plus calmer Jude. Je l'écoutais, il s'appelait Duncan et je venais de réaliser quelques choses que même ses professeurs de sport n'ont pas réussi à faire pendant des années
- Oh tu sais Duncan, chacun son truc. Moi c'est le sport et la comédie. Toi...je sais pas
Je lui souris avant de reprendre le ballon et le mettre dans cadis à ballon puis me tournais à nouveau vers Duncan.
- Sinon, ça va? Il est tôt pour venir au gymnase.
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| Sujet: Re: entre nulité et talent, il n'y a qu'un pas; ft. Travis |
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