En ce moment, j'étais couchée sur mon lit. Je contemplais le plafond marron. Il y avait des tâches jaunâtres par-ci par-là. J'étais seule, dans le bungalow : Travis avait amené Jude pour se promener avec Brianna au lac, Nate était surement entrain de jouer de la guitare dans la salle de musique, et Leighton était... je ne sais où.. J'étais plutôt heureuse d'être seule, car si Travis avait vu dans quel état j'étais, il m'aurait obligée à aller à l'infirmerie. En effet, mes jambes étaient engourdies, mes bras étaient mous comme une éponge, et mes yeux me brulaient comme quand j'avais de la fièvre... Je vérifiais si j'en avais. Il était chaud, mais impossible de savoir si c'était de la fièvre ou non, car ma main était glacée. Je la gardais sur mon front un bon moment, en espérant que celle-ci se réchauffe, puis, consciente que ça n'arriverait pas, je le laissais tomber et me levais doucement. Oh! Ma tête me tournait comme si j'étais sur un tourniquet qui tournait très, très rapidement. Peut-être avais-je besoin de marcher un peu ? Ce que je fis. Je perdis un peu l'équilibre, a cause de mes jambes molles. Peut-être avais-je besoin de prendre de l'air libre ? Je me dirigeais très doucement vers la salle de bain. Dans le miroir, je découvris que mes yeux étaient un peu rouges. Ma coiffure était potable. Puis, je sortis de mon bungalow. Je sentis la braise agréable et chaude me traverser les cheveux. Cela me faisait du bien, étant donné que j’avais froid (alors qu’il faisait bien 25°). Je devinais donc que j’avais bien de la fièvre. Je me dis que je pouvais rejoindre Travis, Jude & Brianna au lac, mais ces trois là étaient comme une famille, alors je ne voulais pas vraiment m’y incruster. Je pouvais aller au lac, mais les arbres cacheraient le soleil qui brillait joliment. Alors, je décidais juste de me promener, de faire des allers-retours. Je passais par un petit chemin qui longeait le lac en direction du camp. Je vis Travis, les pieds de son pantalons retroussés. Dès que Jude me vit, il brandit son petit doigt dans ma direction. Son père et sa... belle-mère dira-t-on se retournèrent et me firent un coucou. Travis joyeusement, Brianna par politesse. Il est vrai que Brianna et moi étions juste des connaissances. En effet, j’étais un peu... jalouse, et je ne savais pas pourquoi. Puis, j’arrivais a la minuscule foret qui joignait le lac au camp. Je me sentais toujours déséquilibrée, toujours fièvreuse, nauséeuse et maladroite. D’un seul coup, je perdis complètement l’équilibre et je tombais, à la clairière de la petite foret. J’attéris à plat ventre, sur de l’herbe verte.

- Calleigh : AAAAH !

Je tentais de me relever. Vu que je n’arrivais pas à me mettre debout, je m’assis, et attendis, en scrutant le paysage qu’il y avait devant moi. J’espèrais que personne ne m’avait vue, mais que quelqu’un viendrait m’aider tout de même. Ou alors, j’irais en rampant à... l’infirmerie.

April venait de sortir de chez la psy, elle avait eu une violente crise de violence, elle avait renversée tout ce qui se trouvait sur le bureau de la psy, en hurlant. Puis elle s'était rassise comme une statue. La psy avait encore ue fois soupirée et essayé d'établir le dialogue, mais April était têtue et personne ne la faisait parler si elle n'en avait pas envie, et là, elle ne voulait pas parler a cette vielle fille qui lui disait de lui faire confiance alors qu'elle avait un poisson en plastique dans son aquarium depuis 3 semaines.

Elle alla chercher un petit flingue daans la boite a chaussures en dessous de son lit, ainsi qu'un paquet de clope. Ne vous inquiètez pas, elle ne va pas se suicider. Elle voulait juste fumer et tirer deux ou trois coup sur les arbres, jamais elle ne tuerait un animal. Malheureusement, en y allant elle tomba sur une fille, enfin tomba, elle n'a pas réellement trébuchée dessus, mais l'a juste vue par terre.

April soupira, et la regarda, elle pouvait pas la laisser là, avant même que la fille par terre ne puisse dire le mot "banane" elle était déjà accroupie a côté d'elle. Elle mis sa main sur son front et s'aperçu qu'elle avait de la fièvre. Comme ça a l'oeil, elle dirait un bon 38.

- T'as 38 de fièvre, faut que tu ailles a l'infirmerie, tu sais marcher ?

Père dans la mafia, il y a pas un seul jour qu'elle devait pas soigner quelqu'un a la rambo. Alors maintenant elle savait estimer la température.